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 Que balancent en plein azur les brises calmes :
 Je songe à elle !
 Il pleut…
 — La vie est belle !
+<poem>
-NOCTURNE
+<center>NOCTURNE</center>
+<poem>
 C’est une nuit d’azur, de tiédeur et de joie.
 Les grêles peupliers, comme un frêle rideau,
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 Couché dans l’herbe, sur le dos,
 Je regarde, au travers des arbres, les étoiles.
 Elles vivent parmi l’azur, jaunes ou blanches ;
 Le vent passe, furtif et confidentiel…
 Et tout à coup, entre les branches,
 Je ne reconnais plus les étoiles au ciel !
 — Lorsque l’on marche à travers champs et que l’on voit
 Les étoiles à l’horizon,
 Sur la plaine ou sur les maisons,
 Au haut d’un arbre, au bord d’un toit,
 Elles ont l’air d’être clouées
 Parmi le vide ou les nuées,
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 Et maintenant, du ciel vertigineux, du ciel
-Insondable, ù mes yeux renversés, ô mystère !
+Insondable, à mes yeux renversés, ô mystère !
 Elles semblent pleuvoir par milliers sur la terre
 En un long poudroiement clair et continuel ;