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{{Tiret2|a|venir}} des hommes ; votre néant même est une toile d’araignée et une araignée qui vit du sang de l’avenir. |
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Et quand vous prenez, c’est comme si vous vouliez, ô petits vertueux ; pourtant, parmi les fripons même, |
Et quand vous prenez, c’est comme si vous vouliez, ô petits vertueux ; pourtant, parmi les fripons même, l’''honneur'' parle : « Il faut voler seulement là où on ne peut pas piller. » |
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« Cela |
« Cela se donne » — telle est aussi une doctrine de la résignation. Mais moi je vous dis, à vous qui aimez vos aises : ''cela se prend'', et cela prendra de vous toujours davantage ! |
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Hélas, que ne vous défaites-vous de tous ces demi-vouloirs, que ne vous décidez-vous pour la paresse comme pour l’action ! |
Hélas, que ne vous défaites-vous de tous ces demi-vouloirs, que ne vous décidez-vous pour la paresse comme pour l’action ! |
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Hélas, que ne comprenez-vous ma parole : « Faites toujours ce que vous voudrez, — mais soyez d’abord de ceux qui peuvent vouloir ! » |
Hélas, que ne comprenez-vous ma parole : « Faites toujours ce que vous voudrez, — mais soyez d’abord de ceux qui ''peuvent vouloir'' ! » |
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« Aimez toujours votre prochain comme vous-mêmes, mais soyez d’abord de ceux qui |
« Aimez toujours votre prochain comme vous-mêmes, mais soyez d’abord de ceux qui s’''aiment eux-mêmes'' — |
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— qui s’aiment avec le grand amour, avec le grand mépris ! » Ainsi parle Zarathoustra, l’impie. — |
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Je suis parmi ce peuple mon propre précurseur, mon propre chant du coq dans les rues obscures. |
Je suis parmi ce peuple mon propre précurseur, mon propre chant du coq dans les rues obscures. |
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Mais leur heure vient ! Et vient aussi la mienne ! D’heure en heure ils deviennent plus petits, plus pauvres, plus stériles, — pauvre herbe ! pauvre terre ! |
Mais ''leur'' heure vient ! Et vient aussi la mienne ! D’heure en heure ils deviennent plus petits, plus pauvres, plus stériles, — pauvre herbe ! pauvre terre ! |