« Page:Nietzsche - Ainsi parlait Zarathoustra (trad. Albert, 1903).djvu/174 » : différence entre les versions

ThomasBot (discussion | contributions)
m Marc: split
Dhfozzano (discussion | contributions)
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 5 : Ligne 5 :
Vous aimez aussi la terre et tout ce qui est terrestre : je vous ai bien devinés ! — mais il y a dans votre amour de la honte et de la mauvaise conscience, — vous ressemblez à la lune.
Vous aimez aussi la terre et tout ce qui est terrestre : je vous ai bien devinés ! — mais il y a dans votre amour de la honte et de la mauvaise conscience, — vous ressemblez à la lune.


On a persuadé à votre esprit de mépriser tout ce qui est terrestre, mais on n’a pas persuadé vos entrailles : pourtant elles sont ce qu’il y a de plus fort en vous !
On a persuadé à votre esprit de mépriser tout ce qui est terrestre, mais on n’a pas persuadé vos entrailles : pourtant ''elles'' sont ce qu’il y a de plus fort en vous !


Et maintenant votre esprit a honte d’obéir à vos entrailles et il suit des chemins dérobés et trompeurs pour échapper à sa propre honte.
Et maintenant votre esprit a honte d’obéir à vos entrailles et il suit des chemins dérobés et trompeurs pour échapper à sa propre honte.
Ligne 15 : Ligne 15 :
« Ce serait pour moi la bonne part — ainsi s’éconduit lui-même celui qui a été éconduit — d’aimer la terre comme l’aime la lune et de ne toucher sa beauté que des yeux.
« Ce serait pour moi la bonne part — ainsi s’éconduit lui-même celui qui a été éconduit — d’aimer la terre comme l’aime la lune et de ne toucher sa beauté que des yeux.


« Et voici ce que j’appelle l’immaculée connaissance de toutes choses : ne rien demander aux choses que de pouvoir s’étendre devant elles, ainsi qu’un miroir aux cent regards. » —
« Et voici ce que j’appelle l’''immaculée'' connaissance de toutes choses : ne rien demander aux choses que de pouvoir s’étendre devant elles, ainsi qu’un miroir aux cent regards. » —

Hypocrites