« Page:Nietzsche - Ainsi parlait Zarathoustra (trad. Albert, 1903).djvu/172 » : différence entre les versions
m Marc: split |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
chose pendant que je dormais ? En vérité, il y aurait de quoi en faire une femme ! |
{{Tiret2|quel|que}} chose pendant que je dormais ? En vérité, il y aurait de quoi en faire une femme ! |
||
La pauvreté de mes côtes est singulière ! » ainsi parla déjà maint homme actuel. |
La pauvreté de mes côtes est singulière ! » ainsi parla déjà maint homme actuel. |
||
Ligne 7 : | Ligne 7 : | ||
Malheur à moi si je ne pouvais rire de votre étonnement et s’il me fallait avaler tout ce que vos écuelles contiennent de répugnant ! |
Malheur à moi si je ne pouvais rire de votre étonnement et s’il me fallait avaler tout ce que vos écuelles contiennent de répugnant ! |
||
Mais je vous prends à la légère, puisque j’ai des choses lourdes à porter ; et que m’importe si des mouches se posent sur mon fardeau ! |
Mais je vous prends à la légère, puisque j’ai des ''choses lourdes'' à porter ; et que m’importe si des mouches se posent sur mon fardeau ! |
||
En vérité mon fardeau n’en sera pas plus lourd ! Et ce n’est pas de vous, mes contemporains, que me viendra la grande fatigue. — |
En vérité mon fardeau n’en sera pas plus lourd ! Et ce n’est pas de vous, mes contemporains, que me viendra la grande fatigue. — |
||
Ligne 17 : | Ligne 17 : | ||
Les hommes actuels vers qui tout à l’heure mon cœur était poussé sont maintenant pour moi des étrangers qu’excitent mon rire ; je suis chassé des patries et des terres natales. |
Les hommes actuels vers qui tout à l’heure mon cœur était poussé sont maintenant pour moi des étrangers qu’excitent mon rire ; je suis chassé des patries et des terres natales. |
||
Je n’aime donc plus que le pays de mes enfants, la terre inconnue parmi les mers lointaines : c’est elle que ma voile doit chercher sans cesse. |
Je n’aime donc plus que le ''pays de mes enfants'', la terre inconnue parmi les mers lointaines : c’est elle que ma voile doit chercher sans cesse. |
||
Je veux me racheter auprès de mes enfants |
Je veux me racheter auprès de mes enfants |