« Page:Nietzsche - Ainsi parlait Zarathoustra (trad. Albert, 1903).djvu/40 » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
de la vertu. C’est un bon sommeil que l’on cherchait et des vertus couronnées de pavots ! |
|||
Pour tous ces sages de la chaire, ces sages tant vantés, la sagesse était le sommeil sans rêve : ils ne connaissaient pas de meilleur sens de la vie. |
Pour tous ces sages de la chaire, ces sages tant vantés, la sagesse était le sommeil sans rêve : ils ne connaissaient pas de meilleur sens de la vie. |
||
Ligne 7 : | Ligne 7 : | ||
Bienheureux les assoupis : car ils s’endormiront bientôt. — |
Bienheureux les assoupis : car ils s’endormiront bientôt. — |
||
Ainsi parlait Zarathoustra. |
Ainsi parlait Zarathoustra. |
||
<section begin=s2/> |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
<br> |
|||
Un jour Zarathoustra jeta son illusion par delà les hommes, pareil à tous les hallucinés de l’arrière-monde. L’œuvre d’un dieu souffrant et tourmenté, tel lui parut alors le monde. |
Un jour Zarathoustra jeta son illusion par delà les hommes, pareil à tous les hallucinés de l’arrière-monde. L’œuvre d’un dieu souffrant et tourmenté, tel lui parut alors le monde. |
||
Ligne 19 : | Ligne 19 : | ||
Le monde me parut être le rêve et l’invention d’un dieu ; semblable à des vapeurs coloriées devant les yeux d’un divin mécontent. |
Le monde me parut être le rêve et l’invention d’un dieu ; semblable à des vapeurs coloriées devant les yeux d’un divin mécontent. |
||
Bien et mal, et joie et peine, et moi et toi, — c’étaient là pour moi des vapeurs coloriées devant les yeux d’un créateur. Le créateur voulait détourner les yeux de lui-même, — alors, il créa le monde. |
Bien et mal, et joie et peine, et moi et toi, — c’étaient là pour moi des vapeurs coloriées devant les yeux d’un créateur. Le créateur voulait détourner les yeux de lui-même, — alors, il créa le monde. |