« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Autel » : différence entre les versions

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entre iceux trois beez et regards de fenestres à demy ronds portans leur
plein centre, et celle du milieu plus haulte que les autres: le dessus des
pilliers de dedans œuvre en manière d'une nef d'église de ladite longueur,
et de deux pieds et demy de large, portant de costé et d'autre
dix colombettes à jour, et deux aux deux bouts à base et chapiteau
d'ancienne façon: au-dessus de ladite nef et colombettes de chacun
costé est un appentil en manière de basses chapelles, voûtes et allées,
les costez et ceintres à demy ronds portans quatre culs de lampe; à
chacun des deux pignons de ladite nef cinq petites fenestres, trois par
haut à deux petits pilliers quarrez par voye, et au-dessous deux, au
milieu un pillier rond; le dedans de la nef remply par bas d'une forme
de cercueil, et les deux costez aussi remplis par bas d'une même forme
de cercueil de bois de la longueur dudit tabernacle, celle du milieu plus
haut eslevée que les autres. Le devant du cercueil du milieu joignant
ledit autel est garny en la bordure d'en bas de plusieurs beaux esmaux
sur cuivre doré, en façon d'applique de diverses façons, et au-dessus
desdits esmaux plusieurs belles agathes, les unes en façon de camahieux
à faces d'hommes (camées) et les autres en fond de cuve (chatons)...
Tout le devant de cet autel est couvert d'or, et enrichy de belles perles
rondes d'Orient, d'aigues marines en fond de cuve, de topazes, grenats,
saphirs, amatistes, cornalines, presmes d'esmeraudes, esmaux d'applique
et cassidoines, avec trois belles croix posées sur la pointe de
chacun pignon du cercueil, dont celle du milieu est d'or, et les autres
d'argent doré, enrichies de beaux saphirs, de belles amatistes, de grenats
et presmes d'esmeraudes. Au derrière du cercueil préallégué ce vers-cy
est escrit en lettres d'or sur laiton, ainsi que s'ensuit:
 
/*
«<i>Facit utrumque latus, frontem, lectumque Suggerus<span id="note16"></span>[[#footnote16|<sup>16</sup>]]. »</i>
*/
 
Cette description si minutieuse de l'autel des reliques de l'abbaye de
Saint-Denis fait voir que, si le reliquaire était important et aussi riche par
son ornementation que par la matière, l'autel placé en avant conservait
la simplicité des formes primitives, que cet autel était indépendant du
reliquaire, que les trois châsses des saints étaient placées de façon à
pénétrer jusque sous la table, et que les cercueils supérieurs disposés
dans le grand tabernacle à trois nefs, étaient feints, et ne faisaient que
rappeler aux yeux des fidèles la présence des corps saints qu'ils ne pouvaient
apercevoir. Sans prétendre faire ici une restauration de cet autel
remarquable, nous croyons cependant devoir en donner un croquis aussi
exactement tracé que possible d'après la description, afin de rendre le
texte intelligible pour tous (6)<span id="note17"></span>[[#footnote17|<sup>17</sup>]]. Cet autel et son reliquaire, placés au fond
du rond-point de l'église abbatiale, n'étaient pas entourés d'une clôture
particulière, car le sanctuaire était lui-même fermé et élevé au-dessus du
sol de la nef et du transept, de trois mètres environ; il n'était accompagné
 
[Illustration: Fig. 6.]
 
que de deux armoires à droite et à gauche, contenant le trésor de l'église
(voy. ARMOIRE). Quant à l'autel matutinal placé à l'extrémité de l'axe de la
croisée et presque adossé à la tribune formée par l'exhaussement du sanctuaire,
il était entouré de grilles de fer «faites par beaux compartiments,»
composé d'une table de marbre portée sur quatre piliers de marbre blanc;
il avait été consacré par le pape saint Étienne<span id="note18"></span>[[#footnote18|<sup>18</sup>]]. À la fin du XV<sup>e</sup> siècle,
cet autel était encore environné de colonnes de vermeil surmontées de
figures d'anges tenant des flambeaux, et reliées par des tringles sur lesquelles
glissaient les courtines. Derrière le retable, qui était d'or, avait
été élevée la châsse renfermant les reliques du roi saint Louis.
 
Un délicieux tableau de Van Eyck, conservé à Londres dans la collection
de lord ***, nous donne la disposition et la forme des parties supérieures
de cet autel; le dessous de la table de l'autel est caché par un riche parement
 
[Illustration: Fig. 7.]
 
de tapisserie (7). On retrouve ici le retable donné par Charles le
Chauve et la croix d'or donnée par l'abbé Suger<span id="note19"></span>[[#footnote19|<sup>19</sup>]]. Le tableau de Van Eyck
est exécuté avec une finesse et une exactitude si remarquables, que l'on
distingue parfaitement jusqu'aux moindres détails du retable et du reliquaire.
Les caractères particuliers aux styles différents sont observés avec
une scrupuleuse fidélité. On voit que le retable appartient au IX<sup>e</sup> siècle;
les colonnes, les anges et le reliquaire à la fin du XIII<sup>e</sup> siècle.
 
D. Doublet donne, dans le chapitre XLV de ses <i>Antiquitez de l'abbaye de
Saint-Denis</i>, une description minutieuse du retable d'or de cet autel, qui
se rapporte entièrement au tableau de Van Eyck; il mentionne la qualité et
le nombre des pierres précieuses, des perles, leur position, les accessoires
qui accompagnent les personnages.
 
Guillaume Durand semble admettre que tous les autels de son temps
fussent entourés de voiles et courtines, et en effet les exemples donnés par
les descriptions ou les représentations peintes ou dessinées (car malheureusement
de tous ces monuments pas un seul ne reste debout) viennent
appuyer son texte. Du temps de Moléon (1718), il existait encore un certain
nombre d'autels ayant conservé leur ancienne disposition. Cet auteur cite
celui de Saint-Seine, de l'ordre de saint Benoit<span id="note20"></span>[[#footnote20|<sup>20</sup>]]. «Le grand autel est sans
retable. Il y a seulement un gradin et six chandeliers dessus. Au-dessus est
un crucifix haut de plus de huit pieds, au-dessous duquel est la suspension
du saint sacrement dans le ciboire; et aux deux côtés de l'autel il y a
quatre colonnes de cuivre, et quatre anges de cuivre avec des chandeliers
et des cierges et de grands rideaux.» À Saint-Étienne de Sens (la cathédrale), même disposition. À la cathédrale de Chartres, «le grand autel
est fort large; il n'y a point de balustres, mais seulement des colonnes de
cuivre et des anges au-dessus autour du sanctuaire. Le parement est attaché
aux nappes un demi-pied sur l'autel; la frange du parement est tout au
haut sur le bord de la table. Au-dessus de l'autel il y a seulement un parement
au retable, et au-dessus est une image de la sainte Vierge d'argent
doré. Par derrière est une verge de cuivre, et au haut un crucifix d'or de la
grandeur d'un pied et demi, au pied duquel est une autre verge de cuivre
qui avance environ d'un pied ou d'un pied et demi sur l'autel, au bout de
laquelle est la suspension du saint ciboire, selon le second concile de Tours
<i>sub titulo crucis corpus Domini componatur.</i>» À Saint-Ouen de Rouen,
«le grand autel est simple, séparé de la muraille avec des rideaux aux
côtés, une balustrade de bois, quatre piliers et quatre anges dessus, comme
à celui de l'église cathédrale. Au-dessus du retable est la suspension du
saint ciboire (au pied de la croix), et les images de saint Pierre et de saint
Paul, premiers patrons, entre deux ou trois cierges de chaque côté. Il y a
trois lampes ou bassins devant le grand autel avec trois cierges, comme à
la cathédrale.» J. B. Thiers<span id="note21"></span>[[#footnote21|<sup>21</sup>]] démontre clairement que l'usage d'entourer
les autels de voiles, encore conservé de son temps dans quelques églises,
était général dans les premiers siècles du christianisme. Nous donnons ici
la copie de l'ancien maître autel de la cathédrale d'Arras (8), représenté sur
un tableau du XVI<sup>e</sup> siècle conservé dans la sacristie de cette église<span id="note22"></span>[[#footnote22|<sup>22</sup>]]. Cet
autel datait certainement du XIII<sup>e</sup> siècle, sauf peut-être la partie supérieure
de la suspension, la croix, qui paraît appartenir au XV<sup>e</sup>. Ce charmant
monument était construit partie en marbre blanc partie en argent naturel
ou doré. La pile postérieure derrière le retable était en marbre rehaussé
de quelques dorures, elle portait une petite statue de la Vierge sous un dais
couronné d'un crucifiement en argent avec saint Jean et la Vierge; trois
anges reçoivent le précieux sang de Notre-Seigneur dans de petites coupes.
Derrière le dais de la Vierge était un ange en vermeil sonnant de l'olifant.
Une crosse en vermeil à laquelle s'attachait un ange aux ailes déployées
soutenait le saint ciboire suspendu par une petite chaîne. Sur le retable
étaient posés des reliquaires. Six colonnes d'argent et de vermeil portaient
six anges entre les mains desquels on distingue les instruments de la
Passion. Dans le tableau de la sacristie d'Arras, l'autel ainsi que le retable
sont couverts de parements semés de fleurs de lis. Nous ne savons pas
comment était décoré le retable sous le parement; quant à l'autel, il présentait
une disposition très-remarquable, disposition que nous reproduisons
dans la gravure (fig. 8), d'après un dessin de feu Garnerey<span id="note23"></span>[[#footnote23|<sup>23</sup>]].
 
Le maître autel de la cathédrale de Paris, qui est représenté dans une
gravure de 1662<span id="note24"></span>[[#footnote24|<sup>24</sup>]], est disposé comme celui de la cathédrale d'Arras. Quatre
anges tenant les instruments de la Passion sont posés sur quatre colonnes
de cuivre portant les tringles sur lesquelles glissent les courtines. À Notre-Dame
de Paris, l'autel était fort simple, revêtu d'un parement ainsi que le
retable; derrière l'autel s'élevait le grand reliquaire contenant la châsse de
saint Marcel. «Premièrement, dit le P. Du Breul<span id="note25"></span>[[#footnote25|<sup>25</sup>]], derrière et au hault
du grand autel, sur une large table de cuivre, soutenue de quatre gros
et fort haults pilliers de même estoffe est posée la châsse de saint Marcel,
neufième évêque de Paris, laquelle est d'argent doré, enrichie d'une
infinité de grosses perles et pierres précieuses... Plus hault d'icelle,
est une fort grande croix, dont le crucifix est d'argent doré.»
 
[Illustration: Fig. 8.]
 
À côté de ce reliquaire était un autre autel: «Au côté droit, poursuit Du
Breul, sur l'autel de la Trinité, dict des Ardents, est la châsse de Notre-Dame, d'argent doré... À côté senestre dudict autel (principal) est une
châsse de bois, ayant seulement le devant couvert d'argent doré, en
laquelle est le corps de sainct Lucain, martyr... Au-dessus dudict autel
de la Trinité sont plusieurs châsses...»
 
Voici, d'après la gravure dont nous avons parlé tout à l'heure, la vue de
cet autel principal de Notre-Dame de Paris, avec la châsse de saint Marcel
suspendue sous son grand baldaquin (9). Ce maître autel paraît avoir été
élevé vers la fin du XIII<sup>e</sup> siècle; peut-être était-il contemporain de la
clôture du chœur, qui date du commencement du XIV<sup>e</sup> siècle.
 
[Illustration: Fig. 9.]
 
L'autel des reliques de la cathédrale d'Arras disposé au chevet de cette
église, et qui est reproduit dans les <i>Annales archéologiques</i> de M. Didron,
d'après un tableau conservé dans la sacristie, présentait une disposition
analogue à celle de l'autel du chevet de Notre-Dame de paris, si ce n'est
que le reliquaire est suspendu au-dessus de l'autel, scellé aux deux piles
extrêmes de l'abside, et qu'on y accède par un petit escalier en bois posé à
la droite de cet autel<span id="note26"></span>[[#footnote26|<sup>26</sup>]].
 
L'usage de poser des <i>parements</i><span id="note27"></span>[[#footnote27|<sup>27</sup>]] devant les autels, bien qu'ancien, ne
fut pas adopté uniformément en France. Cela explique pourquoi, à partir
du XII<sup>e</sup> siècle, quelques tables d'autels anciens sont portées sur des massifs
bruts, tandis que d'autres sont soutenues par des colonnettes riches de
sculptures, des arcatures, des plaques de pierre ou de marbre incrustées ou
sculptées. Le sieur de Moléon<span id="note28"></span>[[#footnote28|<sup>28</sup>]] observe «que dans les chapelles de l'église
cathédrale d'Angers, les autels (selon l'ancien usage qui nous est encore
resté le vendredi saint, et il n'y a pas encore longtemps, le samedi saint aussi) sont à nu, et ne sont couverts de quoi que ce soit; de sorte que ce
n'est qu'un moment avant que d'y dire la messe qu'on y met les nappes,
qui débordent comme celle qu'on met sur une table où l'on dîne; et il n'y
a point de parement.» La forme la plus habituelle de l'autel, pendant le
moyen âge, qu'il soit ou non revêtu de parements, est celle d'une table ou
d'un coffre.
 
Il est certain que les beaux autels des chapelles de l'église abbatiale de
Saint-Denis en France dont nous donnons plus loin les dessins, et tant
d'autres, portés sur des colonnes ou présentant des faces richement décorées
de sculptures, de peintures et d'applications, n'étaient pas destinés à
recevoir des parements; tandis que très-anciennement déjà certains autels
en étaient garnis. L'autel majeur de la cathédrale de Reims avait un parement
en partie d'or fin, en partie de vermeil, donné par les archevêques
Hincmar et Samson des Prés. L'autel des reliques de l'église de Saint-Denis
était également revêtu sur la face d'un parement d'or enrichi de pierres
précieuses qui avait été donné par Suger. Mais le plus souvent les parements
étaient d'étoffes précieuses, pour les devants d'autels comme pour
les retables. Guillaume Durand<span id="note29"></span>[[#footnote29|<sup>29</sup>]] n'admet pour les vêtements ecclésiastiques
que quatre couleurs principales: le blanc, le rouge, le noir et le vert; il
ajoute, il est vrai, que l'emploi de ces quatre couleurs n'est pas absolument
rigoureux; l'écarlate peut, selon lui, être substitué au rouge, le violet
au noir, la couleur <i>bysse</i> au blanc, et le safran au vert. Il est probable que
les parements des autels étaient soumis, comme les vêtements ecclésiastiques, à ces lois, et il faut les distinguer des couvertures ou nappes rouges,
grises et noires dont parle l'évêque de Mende dans son troisième chapitre,
cité plus haut. En changeant la couleur des vêtements ecclésiastiques
suivant les différents temps de l'année, le clergé changeait également,
comme cela se pratique encore aujourd'hui, la couleur des parements
d'autels, lorsque ces parements étaient faits en étoffes. Il en était de même
des voiles et courtines entourant les autels; ces tentures étaient variables.
Nous ajouterons, au sujet des voiles et courtines, qu'ils n'étaient pas
uniformément disposés pendant le moyen âge autour des autels. «Outre
qu'aujourd'hui, dit Thiers (chap. XIV)<span id="note30"></span>[[#footnote30|<sup>30</sup>]], il y a peu de ciboires au-dessus
des autels, hors l'Italie, il n'y a point d'autels qui aient des voiles ou
rideaux tout autour. La vérité est qu'en plusieurs anciennes églises,
tant séculières que régulières, les principaux autels ont des voiles au
côté droit et au côté gauche; mais ils n'en ont ni au devant, ni au derrière,
parce qu'au derrière il y a des retables, des tableaux ou des images
en relief, et que le devant est entièrement ouvert, si ce n'est qu'en
carême on y met ces voiles dont parlent Beleth<span id="note31"></span>[[#footnote31|<sup>31</sup>]], Durand<span id="note32"></span>[[#footnote32|<sup>32</sup>]], et les Uz de
Citeaux<span id="note33"></span>[[#footnote33|<sup>33</sup>]]. En d'autres églises, les autels n'ont point du tout de voiles,
quoiqu'il y ait apparence qu'ils en ont eu autrefois, ou au moins à droite
et à gauche, <i>ce qui se reconnoît par les pilastres ou colonnes de bois ou
de cuivre</i> que l'on y voit encore à présent. Enfin il y a une infinité
d'autels qui non-seulement n'ont point du tout de voiles, mais qui ne
paraissent pas même en avoir eu autrefois, n'ayant aucun vestige de
pilastres ou colonnes. Il y en avoit cependant autour des anciens autels,
dans les églises d'Orient, comme dans celles d'Occident, et on les y
tenoit dépliés et étendus (fermés) au moins pendant la consécration et
jusqu'à l'élévation de la sainte hostie, afin de procurer plus de vénération
aux divins mystères.» Après une dissertation étendue sur l'usage des
voiles posés au devant des autels grecs, Thiers termine son chapitre en
disant: «À l'égard des églises d'Occident, nous avons des preuves de reste
comme les autels y étoient entourés de voiles attachés aux ciboires, à
leurs arcades, ou aux colonnes qui les soutenoient. Il ne faut que lire
les vies des papes écrites par Anasthase le bibliothécaire pour en être
convaincu, et surtout celles de Serge I, de Grégoire III, de Zacharie,
d'Adrien I, de Léon III, de Pascal I, de Grégoire IV, de Serge II, de
Léon IV, de Nicolas I; on y verra que ces souverains pontifes ont fait
faire en diverses églises de Rome, les uns vingt-cinq, les autres huit, et
la plupart quatre voiles d'étoffes précieuses pour être tendus autour des
autels; pour être suspendus aux ciboires des autels; pour être attachés
aux arcades des ciboires autour des autels... Guillaume le bibliothécaire,
 
 
 
 
 
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<span id="footnote15">[[#note15|15]] : Dans ce plan, l'autel est en A, le trône épiscopal en B.
 
<span id="footnote16">[[#note16|16]] : <i>Antiq. de l'abbaye de Sainct-Denys en France</i>, par F. J. Doublet, 1625, l. I, p. 289 et suiv.
 
<span id="footnote17">[[#note17|17]] : Nous donnons en A le plan de cet autel et reliquaire, dressé d'après les dimensions données par D. Doublet.
 
<span id="footnote18">[[#note18|18]] : D. Doublet, char. XXXVIII.
 
<span id="footnote19">[[#note19|19]] : On peut encore voir une représentation de cette croix dans le trésor de Saint-Denis, gravé dans l'ouvrage de D. Félibien; quant au reliquaire de vermeil, les
huguenots s'en emparèrent lorsqu'ils prirent Saint-Denis.
 
<span id="footnote20">[[#note20|20]] : Saint-Seine près Dijon. <i>Voyages liturgiques en France</i>, p. 157.
<span id="footnote21">[[#note21|21]] : <i>Dissert. ecclés. sur les princ. autels des églises</i>, ch. XIV.
 
<span id="footnote22">[[#note22|22]] : Voy. <i>Annales archéologiques</i>, t. IX, p, 1, l'article de M. Lassus et les notes de M. Didron, ainsi que la gravure exécutée sur un calque de ce tableau.
 
<span id="footnote23">[[#note23|23]] : Nous devons la conservation de ce dessin à M. Lassus, qui, du vivant de M. Garnerey, en avait fait un calque. Ce dessin est reproduit dans les <i>Annales archéologiques</i>, t. IX.
 
<span id="footnote24">[[#note24|24]] : <i>L'Entrée triomphante de Leurs Majestés Louis XIV et Marie-Thérèse dans la ville de Paris</i>. Paris, 1662, in f°.
 
<span id="footnote25">[[#note25|25]] : <i>Théât. des antiq. de Paris</i>, par R. P. F. Jacques Du Breul, Paris, 1612, p. 36.
 
<span id="footnote26">[[#note26|26]] : <i<Annales archéol.</i>, t. VIII. Nous ne pouvons mieux faire que de renvoyer nos lecteurs à la gravure donnée par MM. Lassus et Gaucherel.
 
<span id="footnote27">[[#note27|27]] : On entend par <i>parements</i> un revêtement mobile que l'on place devant et sur les côtés des autels ou retables, et que l'on change suivant les fêtes ou les époques de l'année.
 
<span id="footnote28">[[#note28|28]] : Page 79.
 
<span id="footnote29">[[#note29|29]] : <i>Rationnal</i>, C. XVIII, L. II.
 
<span id="footnote30">[[#note30|30]] : Thiers écrivait ceci en 1688.
 
<span id="footnote31">[[#note31|31]] : <i>In explicat. divin. offic.</i>, C. LXXXV
 
<span id="footnote32">[[#note32|32]] : <i>Rational</i>, C. III, L. I.
 
<span id="footnote33">[[#note33|33]] : C. 15.