« L’Odyssée/Traduction Bareste/01 » : différence entre les versions

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« Fils de Saturne, ô mon père, toi le plus puissant de l'Olympe, s'il est agréable aux dieux fortunés que le sage Ulysse revoie sa demeure, ordonne au messager Mercure de se rendre aussitôt dans l'île d'Ogygie, et d'annoncer à cette déesse à la belle chevelure, que notre immuable résolution, touchant le magnanime Ulysse, est qu'il revienne dans sa patrie. Je me rendrai moi-même à Ithaque pour encourager son fils ; et j'animerai son cœur d'une force nouvelle pour qu'il convoque en assemblée les Grecs chevelus et interdise l'entrée de son palais à tous les prétendants, à eux, qui, sans cesse, égorgent ses nombreux troupeaux de bœufs à la marche pénible et aux cornes tortueuses (07). Ensuite je l'enverrai à Sparte et dans la sablonneuse Pylos pour qu'il s'informe, par ouï-dire, du retour de son père chéri, et qu'il obtienne une gloire insigne entre tous les hommes. »
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« Cher étranger, t'offenseras-tu de mes discours ? Voilà cependant l'unique soin de ces hommes : la lyre et le chant ! Cela leur est facile, à eux qui dévorent impunément les biens d'un héros dont les ossements blanchis se corrompent sans doute par les feux du ciel sur quelque continent, ou sont peut-être roulés par les vagues au fond de la mer ! S'ils le voyaient revenir à Ithaque, comme ils souhaiteraient tous d'être légers à la course plutôt que chargés d'or et de vêtements ! Mais maintenant il a péri victime d'un destin funeste ; pour nous il n'y a plus d'espoir, lors même qu'un habitant de cette terre m'annoncerait qu'il doit revenir ; car le jour du retour est à jamais perdu pour moi ! Cependant, parle avec franchise : qui es-tu ? Quelle est ta nation ? Quelle est la ville qui t'a donné le jour ? Quels sont tes parents ? Dis-moi sur quels navires tu es arrivé, et quels sont les nautoniers qui t'ont conduit à Ithaque, et quelle est leur patrie ? Ce n'est pas à pied que tu es venu sur ces bords ? Dis-moi donc toutes ces choses avec franchise, afin que je les sache bien. Viens-tu ici pour la première fois, ou étranger, es-tu connu de mon père ? Car de nombreux voyageurs sont venus dans nos demeures, et toujours Ulysse les a reçus avec bienveillance. »
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« Prétendants de ma mère, hommes remplis d'audace, livrons nous au plaisir du festin et que le tumulte cesse. Il est honorable d'entendre un tel chanteur qui, par sa voix, est égal aux dieux. Demain au point du jour nous nous réunirons tous en assemblée, afin que je vous donne publiquement l'ordre d'abandonner ce palais. Établissez ailleurs le lieu de vos plaisirs, consumez vos richesses et traitez-vous tour à tour dans vos propres demeures. Mais, s'il vous semble meilleur et plus profitable d'enlever impunément les richesses d'un seul homme, continuez ; moi, j'invoquerai les dieux éternels, pour que Jupiter vous châtie selon vos crimes : puissiez-vous alors périr en ces lieux ! »
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Elle ouvre les portes de la riche demeure ; Télémaque s'assied sur son lit, quitte sa molle tunique et la remet entre les mains de cette vénérable femme, qui la plie avec soin et la suspend à une cheville près du lit ; puis elle se hâte de sortir des appartements, en tirant la porte par un anneau d'argent et en lâchant le loquet au moyen d'une courroie. Là, durant la nuit entière, Télémaque, recouvert de la fine toison des agneaux, réfléchit au voyage que lui conseille Minerve.
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(01) Bitaube et Dugas-Montbel n'ont pas suivi exactement le texte grec en traduisant Τροίης ἱέρον προλίεθρον (la ville sacrée de Troie), le premier par : les remparts sacrés de Troie; et le second par : les remparts sacrés d'Ilion. Homère ne parle point de remparts. mais d’une ville, comme le dit le mot προλίεθρον (ville, cité), qui a été rendu par urbem dans les traductions latines de Clarke (Homeri Odyssea graece et latine) et de Dübner (Collection Firmin Didot).