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transmit à ses deux fils Jean et Louis. C’est donc à un de ces deux Boucicaut (car ils portèrent tous deux ce sobriquet), qu’il faut attribuer notre pièce et une autre encore
transmit à ses deux fils Jean et Louis. C’est donc à un de ces deux Boucicaut (car ils portèrent tous deux ce sobriquet), qu’il faut attribuer notre pièce et une autre encore
qui figure dans les œuvres de Charles d’Orléans<ref>Éd. d’Héricault, t. II, p. 191.</ref>. M. Kervyn de Lettenhove dans les notes de son Froissart<ref>Tome XX, p. 392.</ref> penche pour Jean, qui fut conseiller et chambellan du duc de Guyenne en 1471<ref>Bibl. nat., Pièces orig., dossier BOUCICAUT.</ref> ; jusqu’à preuve du contraire, nous tenons pour son frère Louis, que nous voyons en 1475 vendre, et par conséquent posséder, la terre du Breuildoré<ref>P. Anselme, t. VI, p. 755.</ref>. Louis le Meingre avait dû renoncer
qui figure dans les œuvres de Charles d’Orléans<ref>Éd. d’Héricault, t. II, p. 191.</ref> .
M. Kervyn de Lettenhove dans les notes de son Froissart<ref>Tome XX, p. 392.</ref> penche pour Jean, qui fut conseiller et chambellan du duc de Guyenne en 1471<ref>Bibl. nat., Pièces orig., dossier BOUCICAUT.</ref> ; jusqu’à preuve du contraire, nous tenons pour son frère Louis, que nous voyons en 1475 rendre, et par conséquent posséder, la terre du Breuildoré<ref>P. Anselme, t. VI, p. 755.</ref>. Louis le Meingre avait dû renoncer
d’ailleurs au titre de seigneur du Breuildoré avant cette date, car parmi les manuscrits de Charles d’Orléans dans lesquels il paraît sous le nom de Boucicaut, plusieurs sont certainement antérieurs à 1475. Son frère
d’ailleurs au titre de seigneur du Breuildoré avant cette date, car parmi les manuscrits de Charles d’Orléans dans lesquels il paraît sous le nom de Boucicaut, plusieurs sont certainement antérieurs à 1475. Son frère
Jean mourut sans enfants en 1485.
Jean mourut sans enfants en 1485.


La pièce, œuvre de Boucicaut dans notre recueil, est une bergerette (n° {{sc|lii}}, p. 47).
La pièce, œuvre de Boucicaut dans notre recueil, est une bergerette (n{{o}} {{sc|lii}}, p. 47).

BUSNOIS. – Maître Antoine Busnois, doyen de Borne (en Nivernais), poète et musicien, fut un des correspondants littéraires de Molinet. On ne connaissait jusqu’ici que deux pièces de lui, un ''dictier'' adressé à Molinet<ref>Publié dans le ''Jardin de Plaisance'' (Lyon, Olivier Arnoullet, vers 1453), fol. 62 r°. Voy. aussi le ''Catalogue des livres composant la bibliothèque de feu M. le baron James de Rothschild'' [par M. Ém. Picot], t. I (1884), p. 273 et 277.</ref>et une bergerette citée comme exemple par Pierre Fabri<ref>''Le grand et vray art de plaine rethoricque (Paris,Et. Caveiller, 1539), fol.35.</ref> . Busnois a aussi composé plusieurs mélodies {{tiret|s’appli|quant}}
BUSNOIS. – Maître Antoine Busnois, doyen de Borne (en Nivernais), poète et musicien, fut un des correspondants littéraires de Molinet. On ne connaissait jusqu’ici que deux pièces de lui, un ''dictier'' adressé à Molinet<ref>Publié dans le ''Jardin de Plaisance'' (Lyon, Olivier Arnoullet, vers 1459), fol. 62 r{{o}}. Voy. aussi le ''Catalogue des livres composant la bibliothèque de feu M. le baron James de Rothschild'' [par M. Ém. Picot], t. I (1884), p. 273 et 277.</ref> et une bergerette citée comme exemple par Pierre Fabri<ref>''Le grand et vray art de plaine rethoricque (Paris, Et. Caveiller, 1539), fol.35.</ref>. Busnois a aussi composé plusieurs mélodies {{tiret|s’appli|quant}}