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lycée) d’Aix-en-Provence. Puis il fut boursier de la |
{{tiret2|au|jourd’hui}} lycée) d’Aix-en-Provence. Puis il fut boursier de la |
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faculté des lettres d’Aix, où il prit ses examens de licence. |
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Professeur dans une petite ville des Alpes, il préparait sans |
Professeur dans une petite ville des Alpes, il préparait sans |
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enthousiasme l’agrégation de philosophie, mais après quelques |
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mois de préparation, à vingt-quatre ans, en 1886, il abandonna |
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le travail qui lui déplaisait et se mit à écrire des romans. Ceux-ci |
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alternèrent avec des articles de critique philosophique, des |
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vers, des traductions provençales. |
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« Partout, a dit un critique, éclate un tempérament original, |
« Partout, a dit un critique, éclate un tempérament original, |
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extrême, heurté. Il semble que, moralement aussi bien que |
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physiquement, deux races bataillent en lui. Tout en lui porte |
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l’empreinte de cette lutte. Son œuvre, de talent puissant, frappe |
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et déconcerte… Han Ryner est l’auteur fruste et ingénieux, habile |
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et dédaigneux de l’adresse littéraire, c’est l’homme des contradictions |
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par excellence. » |
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M. Han Ryner, connu surtout comme prosateur, n’a jusqu’ici |
M. Han Ryner, connu surtout comme prosateur, n’a jusqu’ici |
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publié qu’un volume de vers : ''Les Chants du Divorce.'' Il considère |
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ces vers comme mauvais et leur préfère les poésies écrites |
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depuis et qui ont paru dans divers recueils. |
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Le dernier livre publié par M. Han Ryner, Les Chrétiens et les |
Le dernier livre publié par M. Han Ryner, ''Les Chrétiens et les'' |
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''Philosophes,'' nous paraît offrir, comme son aîné ''Les Voyages de'' |
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''Psychodore,'' un grand intérêt philosophique et littéraire. Il met |
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en présence le christianisme et la noble doctrine d’Epictète. Il |
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se recommande par la profondeur et la netteté de la pensée et |
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par sa forme pleinement pittoresque et comme souriante. |
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M. Han Ryner assista, avec MM. A. Boschot, G. Normandy, |
M. Han Ryner assista, avec MM. A. Boschot, G. Normandy, |
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Ph. Pagnat et M.-C. Poinsot, aux débats qui, en 1901, précédèrent |
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la fondation de l’Ecole française. |
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Ma jeunesse blessée rêvait comme un vieillard, |
Ma jeunesse blessée rêvait comme un vieillard, |
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Elle croyait, l’été, les conseils des ruisseaux |
Elle croyait, l’été, les conseils des ruisseaux |