« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Porte » : différence entre les versions

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+ Auxerre
+ Saint Lazare d'Avignon
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Philippe le Bel fit élever, pendant les dernières années du XIII<sup>e</sup> siècle,
en face d' [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Avignon|Avignon]] , une citadelle importante<span id="note24"></span>[[#footnote24|<sup>24</sup>]], ouverte par une seule
porte, du côté accessible, c'est-à-dire au midi, en face de la petite ville
de Villeneuve-lez-Avignon. Cette porte est flanquée de deux grosses
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de présenter ci-dessus est donc plutôt l'entrée d'un château que d'une
ville populeuse et dont les issues doivent être laissées libres tout le jour.
Les portes de la ville d' [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Avignon|Avignon]] étaient bien, au XIV<sup>e</sup> siècle, des ouvrages
disposés pour une cité fortifiée, mais contenant une population
nombreuse
et active.
 
<span id="Avignon11">Les remparts d' [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Avignon|Avignon]] furent élevés de 1348 à 1364. Ils étaient percés,
soit du côté du Rhône, soit du côté de la plaine, de plusieurs portes,
parmi lesquelles nous choisirons la porte Saint-Lazare, l'une des mieux
conservées et sur laquelle nous possédons des documents complets<span id="note26"></span>[[#footnote26|<sup>26</sup>]].
 
La porte Saint-Lazare d' [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Avignon|Avignon]] fut détruite, ou du moins fort
endommagée par une inondation formidable de la Durance en 1358.
Elle fut reconstruite sous Urbain V, vers 1364, avec toute la partie des
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l'on entrait sur le chemin de ronde du crénelage par la porte P ménagée
dans un tambour de pierre posé à l'angle du crénelage. Chacune des
portes des remparts d' [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Avignon|Avignon]] était munie d'une cloche, afin de pouvoir
prévenir les défenseurs ou les habitants en cas d'attaque ou de surprise.
Si nous faisons une section transversale sur la ligne <i>ab</i> de la figure 29 et
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[[Image:Porte.Saint.Lazare.Avignon.png|center]]
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La porte Saint-Lazare d' [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Avignon|Avignon]] est remarquable déjà par la simplicité
des constructions. Ici on ne voit plus cette accumulation d'obstacles
dont la disposition compliquée devait souvent embarrasser les défenseurs.
Les portes d' [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Avignon|Avignon]] ne sont pas, il est vrai, très-fortes, mais elles ont
bien le caractère qui convient à l'enceinte d'une grande ville. La porte
Saint-Lazare, avec son boulevard ou barbacane extérieure, protégeait
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une importance plus considérable au point de vue de la défense; elles se
munirent de tours, ainsi que nous l'avons montré plus haut en nous
occupant de la porte Saint-Lazare d' [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Avignon|Avignon]] ; elles prirent le nom de
châtelets, de bastilles, de boulevards, et leurs portes, tout en étant commandées
par les ouvrages intérieurs, furent souvent flanquées de tourelles
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<span id="footnote24">[[#note24|24]] : Voyez l'article [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Pont |Pont ]], où il est parlé de ces ouvrages à propos du pont Saint-Bénézet
d' [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Avignon|Avignon]] .
d'Avignon.
 
<span id="footnote25">[[#note25|25]] : Voyez l'article [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 8, Siége|Siége]].