« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Sculpture » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m [[ ]]
+ Auxerre
Ligne 341 :
porter les airs d’opéras jusque dans nos plus petits villages.
 
<span id="Auxerre23">La sculpture dans les Gaules, au moment des grandes invasions,
c’est-à-dire
au IV<sup>e</sup> siècle, n’était plus un art, c’était un métier, s’abâtardissant
Ligne 361 :
connaître que la Gaule ne restait pas absolument sous l’influence étroite
de la tradition des arts romains. Des fragments existant à Autun, au
Mont-Dore, à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Auxerre|Auxerre]], à Lyon, à Reims, à Dijon, dans le Soissonnais,
et qui datent des III<sup>e</sup>, IV<sup>e</sup>, et V<sup>e</sup> siècles, indiquent ces tendances originales.
Voici un de ces fragments, entre autres, un chapiteau (fig. 1)
Ligne 2 645 :
église qui représentent des épisodes de la vie des étudiants de l’Université
de Paris et qui sont de véritables chefs-d’œuvre; ceux des portes de la
cathédrale d’Auxerred’[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Auxerre|Auxerre]] (église Saint-Étienne) qui malgré les mutilations
qu’ils ont subies, nous laissent encore voir des compositions charmantes,
bien comprises comme bas-reliefs et d’un style tout à fait remarquable,
Ligne 2 881 :
même main. C’est ainsi que sont composés les soubassements du grand
portail de Notre-Dame d’[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Amiens|Amiens]], tels sont ceux des ébrasements des
portes de l’ancienne cathédrale d’Auxerred’[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Auxerre|Auxerre]] qui datent de la fin du XIII<sup>e</sup>
siècle, et beaucoup d’autres encore qu’il serait trop long d’énumérer.
Entre ces soubassements, ceux d’Auxerred’[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Auxerre|Auxerre]] sont des plus remarquables.
Les sujets sculptés sont pris dans l’Ancien et le Nouveau Testament. On
y voit la Création, l’histoire de Joseph, la parabole de l’Enfant prodigue.
Ligne 5 451 :
d’ornement de la sainte Chapelle du palais, de la porte sud du
transsept de l’église abbatiale de Saint-Denis, les parties inférieures
du portail de droite de la cathédrale d’Auxerred’[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Auxerre|Auxerre]], les portes nord et sud
de Notre-Dame de Paris, la sculpture des portails de Reims et d’[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Amiens|Amiens]],
on pourra se faire une idée du développement que prenait l’art sous le
Ligne 5 460 :
<div class=prose>
Cependant nous présentons ici une des statues du portail occidental
de Saint-Étienne d’Auxerred’[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Auxerre|Auxerre]]<span id="note57"></span>[[#footnote57|<sup>57</sup>]] (fig. 67). C’est une Bethsabée assise aux
côtés de David. La tête et les mains ont été brisées. On n’a jamais mieux
rendu le nu sous les draperies. Jamais on n’a mieux exprimé une