« La Chatte métamorphosée en femme (opéra-comique) » : différence entre les versions

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{{didascalie|(Elle a été placer Minette endormie sur le lit de repos dont un des rideaux seulement est entr'ouvert, de manière que la chatte n'est plus vue des spectateurs.)}}
 
:::''COUPLETS.''
::::''I.''
I.
::Le ciel voulut, dans sa sagesse,
:Que notre cœur en tout temps s'attachât.
:Jeune, on est tendre, et quand. vient la vieillesse,
:Afin d’aimer, on aime encore son chat.
:Des chats pourtant le naturel est traître ;
::Ils trompent qui sait les chérir,
:C’est pour cela qu'on les aime peut-être,
::Des amants c'est un souvenir.
 
::::''II.''
::Las ! pauvres femmes que nous sommes,
:Toujours victim’s de nos attachements,
:Nous écoutons les fleurettes des hommes
:Qui dans un jour font mille autres serment.
:Comm' ces messieurs, les chats par la fenêtre
::Se sauv’nt pour ne plus revenir,
:C'est pour cela qu'on les aime peut-être.
::Des amants c'est un souvenir ;
:Oui, pour cela, nous les aimons peut-être ;
::Des amants c'est un souvenir.
 
{{didascalie|(On entend en dehors.)}} Marianne ! Marianne !