« Le Rosier de Madame Husson (recueil, Ollendorff 1902)/Une soirée » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 14 :
}}
==__MATCH__:[[Page:Maupassant - Le Rosier de Madame Husson.djvu/189]]==
Le maréchal des logis Varajou avait obtenu huit jours de permission pour les passer chez sa sœur, {{Mme}} Padoie. Varajou, qui tenait garnison à Rennes et y menait joyeuse vie, se trouvant à sec et mal avec sa famille, avait écrit à sa sœur qu’il pourrait lui consacrer une semaine de liberté. Ce n’est point qu’il aimât beaucoup {{Mme}} Padoie, une petite femme moralisante, dévote, et toujours irritée ; mais il avait besoin d’argent, grand besoin, et il se rappelait que, de tous ses parents, les Padoie étaient les seuls qu’il n’eût jamais rançonnés.
|