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MYLIO, ''à Montfort, d’une voix émue''. — Mon frère est, dis-tu, ton prisonnier ?… Tu me tends sans doute un piége ;… mais, fût-il là, devant moi, chargé de liens, Karvel me maudirait si, acceptant ton offre, j’étais assez infâme pour te promettre d’exhorter les habitants de Lavaur à se soumettre à ton Église abhorrée !
{{sc|Mylio}}, ''à Montfort, d’une voix émue''. — Mon frère est, dis-tu, ton prisonnier ?… Tu me tends sans doute un piége ; … mais, fût-il là, devant moi, chargé de liens, Karvel me maudirait si, acceptant ton offre, j’étais assez infâme pour te promettre d’exhorter les habitants de Lavaur à se soumettre à ton Église abhorrée !


Soudain on entend la voix sonore et douce du médecin, qui, retenu dans la chambre voisine, a écouté les paroles de Mylio, et s’écrie : — Bien ! bien ! mon noble frère !
Soudain on entend la voix sonore et douce du médecin, qui, retenu dans la chambre voisine, a écouté les paroles de Mylio, et s’écrie : — Bien ! bien ! mon noble frère !


MYLIO, ''tressaillant''. — La voix de Karvel !… il est là !…
{{sc|Mylio}}, ''tressaillant''. — La voix de Karvel !… il est là !…


Le trouvère veut aller rejoindre son frère, mais Lambert de Limoux et Hugues de Lascy se jetant sur Mylio le maintiennent. Montfort se tourne vers l’un de ses écuyers placé près de la porte de la chambre voisine et dit : — Laisse entrer l’autre hérétique.
Le trouvère veut aller rejoindre son frère, mais Lambert de Limoux et Hugues de Lascy se jetant sur Mylio le maintiennent. Montfort se tourne vers l’un de ses écuyers placé près de la porte de la chambre voisine et dit : — Laisse entrer l’autre hérétique.