« Poème de l’amour/9 » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Phe-bot (discussion | contributions)
m match et typographie
ThomasBot (discussion | contributions)
m Phe: split
Ligne 8 :
}}
 
==[[Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/17]]==
<poem>
 
<pages index==[[Page:"Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/" from=17]]= to=17 />
Jusqu’où peut-on aimer, poursuivre, détenir ?
Quand a-t-on épuisé la quantité des yeux ?
Quand vient l’heure où l’esprit se vante de finir
Ce repas renaissant, intact et captieux ?
 
Avoir ne donne rien à l’appétit sans terme,
Tout est commencement et dérisoire effort ;
Quel est ce gain léger, cette avance, ce germe,
Tant que tu m’éblouis et que tu n’es pas mort ?
 
— La concluante mort cependant serait vaine,
J’ai besoin que tu sois quand je ne vivrai plus ;
Je tremble d’emporter dans le froid de mes veines
L’éclat mystérieux par lequel tu m’as plu…
 
</poem>