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de Bercy, lui plonge son épée dans la cuisse ; le chevalier jette un cri de rage, chancelle et tombe à la renverse sur le gazon rougi de son sang. Les témoins du combat s’empressent autour du vaincu, et oublient un moment le trouvère.)
{{tiret2|Foul|ques}} de Bercy, lui plonge son épée dans la cuisse ; le chevalier jette un cri de rage, chancelle et tombe à la renverse sur le gazon rougi de son sang. Les témoins du combat s’empressent autour du vaincu, et oublient un moment le trouvère.)


PEAU-D’OIE, ''essoufflé, se tenant toujours à l’abri de Mylio''. — Ouf ! ce grand coquin nous a donné furieusement de peine à abattre ! Maintenant, crois-moi, Mylio, profitons du tumulte pour tirer nos chausses de la bagarre !
{{sc|Peau-d’oie}}, ''essoufflé, se tenant toujours à l’abri de Mylio''. — Ouf ! ce grand coquin nous a donné furieusement de peine à abattre ! Maintenant, crois-moi, Mylio, profitons du tumulte pour tirer nos chausses de la bagarre !


Soudain on entend à la porte de l’avenue du canal un bruit de clairons retentissants, et presque aussitôt l’on voit déboucher par cette longue allée, au galop de leurs montures, une nombreuse troupe de chevaliers armés de toutes pièces, portant à l’épaule la croix des croisades et couverts de poussière ; au milieu d’eux se trouve, aussi à cheval, l’abbé Reynier, supérieur des moines de Cîteaux, vêtu de son froc blanc ; des écuyers viennent ensuite, portant les bannières de leurs seigneurs ; ceux-ci mettent pied à terre avant de traverser le pont, et accourent en tumulte, poussant des clameurs joyeuses et criant : — Chères femmes ! nous voici de retour de la Terre-Sainte ! Onze nous sommes partis, et onze nous revenons, par la protection miraculeuse du Seigneur.
Soudain on entend à la porte de l’avenue du canal un bruit de clairons retentissants, et presque aussitôt l’on voit déboucher par cette longue allée, au galop de leurs montures, une nombreuse troupe de chevaliers armés de toutes pièces, portant à l’épaule la croix des croisades et couverts de poussière ; au milieu d’eux se trouve, aussi à cheval, l’abbé Reynier, supérieur des moines de Cîteaux, vêtu de son froc blanc ; des écuyers viennent ensuite, portant les bannières de leurs seigneurs ; ceux-ci mettent pied à terre avant de traverser le pont, et accourent en tumulte, poussant des clameurs joyeuses et criant : — Chères femmes ! nous voici de retour de la Terre-Sainte ! Onze nous sommes partis, et onze nous revenons, par la protection miraculeuse du Seigneur.