« Parfums anciens » : différence entre les versions
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{{TitrePoeme|[[Les Vaines Tendresses|Les Vaines tendresses]]|Sully Prudhomme|Parfums anciens}}
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1872-1878.djvu/69]]==
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Ô senteur suave et modeste
Et dont le souvenir nous reste
Comme un lointain parfum
Pure émanation divine
Qui mêlais en moi ta douceur
À la petite senteur fine
Des longues tresses
</poem>
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1872-1878.djvu/70]]==
<poem>
Chère odeur, tu
Où sont les parfums de jadis,
Où remonte
Des violettes et des lis.
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Ô fraîche senteur de la vie
Un baiser candide a ravie
Au plus délicat des velours,
Loin des lèvres décolorées
Tu
Les jeunesses des vieux lilas,
Et le cœur, cloué dans
Ne peut suivre, à ta trace uni,
Le voyage épars et sublime
Que tu poursuis dans
</poem>
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1872-1878.djvu/71]]==
<poem>
***
Mais ô toi,
Dont en pleurant nous nous grisons,
Où notre cœur cherchait un baume
Et
Ah ! Toi seule, odeur trop aimée
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Dans les replis où tu te glisses
Tu déposes un marc fatal,
Comme
</poem>
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1872-1878.djvu/72]]==
<poem>
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En tel, dans une eau fraîche et claire,
Le flacon, vainement plongé,
Garde
De
Tel, dans la tendresse embaumante
Que verse au cœur, pour
Une fidèle et chaste amante,
Sévit encor ton souvenir.
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Épanché du front maternel,
Qui lave ce que rien ne lave,
Où donc es-tu, parfum
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