« La Terre et l’Enfant » : différence entre les versions

{{TitrePoeme|[[Les Solitudes]]|Sully Prudhomme|La Terre et l’Enfant}}

 

 

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Enfant sur la terre on se traîne,

Mais, plus tard, on regarde à peine

 

Et, parfois, songeur au front las,

Aux enfants qui vivent plus bas.

 

Ils voient courir la moindre bête

Dans les profondeurs du gazon ;

 

Eux seuls respirent son parfum ;

Ils contemplent les brins de mousse

Par tous les calices baisée,

Leur bouche est au niveau des fleurs,

 

Ses bras, ses lèvres, autrefois !

Depuis que je la veux comprendre,

 

Elle a pour moi plus de mystère,

Désormais, que de nouveauté ;

 

Et, quand je daigne par caprice

Avec les enfants me baisser,

Qui ne veut plus me caresser.</poem>