« Page:Verne - Voyage au centre de la Terre.djvu/33 » : différence entre les versions

État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
exutoire ordinaire, on pouvait craindre que leur tension ne le fît éclater d’un instant à l’autre.
exutoire ordinaire, on pouvait craindre que leur tension ne le fît éclater d’un instant à l’autre.
<noinclude>[[Fichier:Voyageaucentrede00vernuoft raw 0033 1.png|400px|thumb|Je me croisai les bras et j’attendis.]]</noinclude>

Je pouvais d’un geste desserrer cet étau de fer qui lui serrait le crâne, d’un mot seulement ! Et je n’en fis rien.
Je pouvais d’un geste desserrer cet étau de fer qui lui serrait le crâne, d’un mot seulement ! et je n’en fis rien.


Cependant j’avais bon cœur. Pourquoi restai-je muet en pareille circonstance ? Dans l’intérêt même de mon oncle.
Cependant j’avais bon cœur. Pourquoi restai-je muet en pareille circonstance ? Dans l’intérêt même de mon oncle.


« Non, non, répétai-je, non, je ne parlerai pas ! Il voudrait y aller, je le connais ; rien ne saurait l’arrêter. C’est une imagination volcanique, et, pour faire ce que d’autres géologues n’ont point fait, il risquerait sa vie. Je me tairai ; je garderai ce secret dont le hasard m’a rendu maître ! Le découvrir, ce serait tuer
« Non, non, répétai-je, non, je ne parlerai pas ! Il voudrait y aller, je le connais ; rien ne saurait l’arrêter. C’est une imagination volcanique, et, pour faire ce que d’autres géologues n’ont point fait, il risquerait sa vie. Je me tairai ; je garderai ce secret dont le hasard m’a rendu maître ! Le découvrir, ce serait tuer