« Œuvres poétiques de Chénier (Moland, 1889)/À Le Brun (3) » : différence entre les versions

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Vole aux bords fortunés où les champs d'Élysée
De la ville des lis ont couronné l'entrée
Aux lieux où sur l'airain LouïsLouis ressuscité,
Contemple de Henri le séjour respecté,
Et des jardins royaux l'enceinte spacieuse.
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Suie ces fameux remparts et ces berceaux antiques
Où, tant qu'un beau soleil éclaire de beaux jours,
Mille chars ;élégans élégants promènent les amours.
Un Paris tout nouveau sur les plaines voisines
S'étend, et porte au loin, jusqu'au pied des collines,
Un long et riche amas de temples, de palais,
D'ombrages où l'été ne pénètre jamais :
C'est là son Hélicon. Là, ta course fidèle
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Sinon, tu peux entrer ; tu verras dans ses yeux,
Dès qu'il aura connu que c'est moi qui t'envoie,
Sourire l'indulgenceetindulgence et peut-être la joie.
Souhaite-lui d'abord la paix, la liberté,
Les plaisirs, l'abondance, et surtout la santé.