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M. PAUL MARGUERITTE
<center>M. PAUL MARGUERITTE</center>
L’un des Cinq. Celui d’entre eux qui se rapproche
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L’un des ''Cinq''. Celui d’entre eux qui se rapproche
le plus des psychologues, et qui a le plus d’affinité
le plus des psychologues, et qui a le plus d’affinité
avec le talent déhcat et raffiné des Goncourt. Il se
avec le talent délicat et raffiné des Goncourt. Il se
complaît à noter les douces tourmentes des âmes
complaît à noter les douces tourmentes des âmes
particulièrement sentimentales. Ses romans, si je
particulièrement sentimentales. Ses romans, si je
n’en oublie, s’appellent : ''Tous Quatre'', ''Pascal Géfosse'', ''Amants'', ''Confessions posthumes''. Il a écrit des pantomimes pour le théâtre. Sa fine tête de Pierrot distingué le destinait à les jouer, et il en joua, avec beaucoup de succès, au Théâtre-Libre.
n’en oublie, s’appellent : Tous Quatre, Pascal Gé-

fosse, Amants, Confessions posthumes. Il a écrit
Je n’ai pas pu joindre M. Paul Margueritte. Mais le lendemain de ma visite chez lui, il m’envoya, très complaisamment, les notes suivantes. Je les donne
des pantomimes pour le théâtre. Sa fine tête de Pier-
telles quelles. Elles ne répondent peut-être pas directement au programme de mon enquête, mais elles sont une si parfaite marque de bonne amitié !
rot distingué le destinait à les jouer, et il en joua,

avec beaucoup de succès, au Théâtre-Libre.

Je n’ai pas pu joindre M. Paul Margueritte. Mais

le lendemain de ma visite chez lui, il m’envoya, très
— Les symbolistes ? Vous leur avez fait une grosse réclame, gratuite et libérale. Tant mieux pour eux ! La vie littéraire est dure, la concurrence acharnée, la
complaisamment, les notes suivantes. Je les donne
réclame coûte cher. La vôtre leur permettra, bien mieux ! les mettra en demeure de nous donner de beaux livres, et non plus des préfaces. J’avoue cependant que leur attitude — mis à part Mallarmé, de
telles quelles. Elles ne répondent peut-être pas direc-
tement au programme de mon enquête, mais elles
sont une si parfaite marque de bonne amitié !
— Les symbolistes? Vous leur avez fait une grosse
réclame, gratuite et libérale. Tant mieux pour eux!
La vie littéraire est dure, la concurrence acharnée, la
réclame coûte cher. La vôtre leur permettra, bien
mieux ! les mettra en demeure de nous donner de
beaux livres, et non plus des préfaces. J’avoue cepen-
dant que leur attitude — mis à part Mallarmé, de