« Un début dans la vie » : différence entre les versions

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— Voilà donc la morale des ateliers ?… s’écria niaisement le comte de Sérisy.
 
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— La morale des cours où vous avez eu vos décorations est-elle meilleure ? dit Schinner qui recouvra son sang-froid un moment troublé par la connaissance que le comte annonçait avoir des commandes faites à Schinner.
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— Est-ce aussi beau qu’on le prétend, Rome ? demanda Georges au grand peintre.
 
— Rome n’est belle que pour les gens qui aiment, il faut avoir
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une passion pour s’y plaire ; mais, comme ville, j’aime mieux Venise, quoique j’aie manqué d’y être assassiné.
 
— Ma foi, sans moi, dit Mistigris, vous la gobiez joliment ! C’est ce satané farceur de lord Byron qui vous a valu cela. Oh ! ce chinois d’Anglais était-il rageur ?
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— Vous n’avez plus que huit cents francs à trouver, répondit le comte en voyant dans cette plainte adressée au père Léger une espèce de lettre de change tirée sur lui.
 
— C’est vrai, litfit Pierrotin. Xi ! Xi ! Rougeot.
 
— Vous avez dû voir de beaux plafonds à Venise, reprit le comte en s’adressant à Schinner.
 
— J’étais trop amoureux pour faire attention à ce qui me semblait alors n’être que des bagatelles, répondit Schinner. Je devrais cependant être bien guéri de l’amour, car j’ai reçu précisément dans les États Vénitiens, en Dalmatie, une cruelle leçon.
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— Ça peut-il se dire ? demanda Georges. Je connais la Dalmatie.

─ Eh ! bien, si vous y êtes allé, vous devez savoir qu’au fond de l’Adriatique, c’est tous vieux pirates, forbans, corsaires retirés des affaires, quand ils n’ont pas été pendus, des…
 
— Les Uscoques, enfin, dit Georges.
 
En entendant le mot propre, le comte, que Napoléon avait envoyé jadis dans les Provinces Illyriennes, tourna la tête, tant il en fut étonné.
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— C’est dans cette ville où l’on fait du marasquin, dit Schinner en paraissant chercher un nom.