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''crés'' pour ''creés'', {{sc|xiii}}, 3.


crés pour creés, xm, 3.
''vés'' pour ''veés'', {{sc|clxxxv}}, 6.
vés pour veés, cLxxxv, 6.
On lit par contre rencheés (L, f3) avec la diérèse.
On lit par contre ''rencheés'' (L, 13) avec la diérèse.

devant i, l’e disparaît et ne se pro nonce pas
devant ''i'', l’''e'' disparaît et ne se prononce pas :
~e~s pour fis, xxtx, i3.

devant M, l’e se fond avec u pour former la prononciation
''feys'' pour ''fis'', {{sc|xxix}}, 13.
eu qui dans la plupart des cas est devenue M en

français actuel
— devant ''u'', l’''e'' se fond avec ''u'' pour former la prononciation ''eu''<ref>La preuve que nous avons bien ici la prononciation intermédiaire ''eu'' (= ö), et non la prononciation actuelle ''u'', c’est que nous trouvons ''seur'' ({{sc|lxxxxv}}, 6; {{sc|ci}}, 11) rimant avec ''doulceur'' et ''valeur'', mots dans lesquels la voyelle ''eu'' ayant une autre origine, ne s’est
asseure, cxvrr, 11, etc. (cf. Thurot, t. I, p. 5i~j.
jamais prononcée ''u'' ; de même ''meure'' et ''asseure'' riment avec ''heure''
congneus, CLXxxtx, 5 (cf. Thurot, t. I, p. 517).
({{sc|ii}}, 8 et 12 ; {{sc|cxvii}}, 8 et 11 ).,</ref> qui dans la plupart des cas est devenue ''u'' en français actuel :
deust, xcm, 6, etc.

eu, heu, LXXXVI, 9; cLxxi, etc. (cf. Thurot, t. I,
''asseure'', {{sc|cxvii}}, 11, etc. (cf. Thurot, t. I, p. 517).
p. 519).
meure, u, 12, etc. (cf. Thurot, t. II, p. 588).
''congneus'', {{sc|clxxxix}}, 5 (cf. Thurot, t. I, p. 517).
peur, c:[, 10. La forme plus ancienne paour (cf.

Thurot, t. I, p. 507) ne forme aussi qu’une seule
syllabe (xxxv, 8 Lxx, t2, etc.).
''deust'', {{sc|xciii}}, 6, etc.

peusse, CLXXIII, 10.
''eu, heu'', {{sc|lxxxvi}}, 9 ; {{sc|clxxi}}, 4 etc. (cf. Thurot, t. I, p. 519).
pleust, CLXXIII, 8, etc.
seur, xxxvn, n etc. (cf. Thurot, t. I, p. 5i~5i5).
''meure'', {{sc|ii}}, 12, etc. (cf. Thurot, t. II, p. 588).
seust, cnr, i5.
teue, xcv, 10.
''peur'', {{sc|cii}}, 10. La forme plus ancienne ''paour'' (cf. Thurot, t. I, p. 507) ne forme aussi qu’une seule syllabe ({{sc|xxxv}}, 8 {{sc|lxx}}, t2, etc.).
MM, xuit, !3, etc. (cf. Thurot, t. I, p. Siy).

devant o:, l’e est absorbé par la diphtongue et ne se
''peusse'', {{sc|clxxiii}}, 10.
prononce plus séparément

pozt~’peo~ xxv, i.
''pleust'', {{sc|clxxiii}}, 8, etc.
soir, pour seoir LXXIV, 3. (cf. Thurot, t. I, p. 5s5).

t. La preuve que nous avons bien ici la prononciation intermédiaire
''seur'', {{sc|xxxvii}}, 11 etc. (cf. Thurot, t. I, p. 514-515).
eu (= ô), et non la prononciation actuelle u, c’est que nous

trouvons MK)’ (LXXXV, 6; c! t!) rimant avec doulceur et f~SM)’,
''seust'', {{sc|ciii}}, 15.
mots dans lesquels ia voyelle eu ayant une autre origine, ne s’est

jamais prononcée u; de même tMCM’e et <MMMfe riment avec heure
''teue'', {{sc|xcv}}, 10.
(’t, 8 et 12 CXVII, 8 et 11 ).

''veu'',{{sc|xliii}}, !2, etc. (cf. Thurot, t. I, p. 517).

devant ''oi'', l’''e'' est absorbé par la diphtongue et ne se prononce plus séparément :

''pourveoir'', {{sc|xxv}}, 11.

''soir'', pour ''seoir'' {{sc|lxxiv}}, 3. (cf. Thurot, t. I, p. 525).