« Contes d’un buveur de bière/Cambrinus » : différence entre les versions
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Ligne 10 :
Au temps jadis, il y avait au village de Fresnes-sur-l’Escaut
un garçon verrier nommé Cambrinus, selon
sa barbe et ses cheveux dorés, était bien le plus
joli gars qu’on pût voir.
Plus d'une demoiselle de verrier, en apportant le dîner de son
père, agaçait de l'œil le beau Cambrinus ; mais lui n’avait d'yeux
que pour Flandrine, la fille de son souffleur.
Ligne 25 :
Cambrinus n’était point de race verrière et ne pouvait aspirer
à la maîtrise. Il devait, sa vie durant, passer la bouteille ébauchée
à son souffleur, sans jamais prétendre à l’honneur de
lui-même.
Personne n’ignore, en effet, que les verriers sont tous gentils-hommes
de naissance et ne montrent
de souffleur. Or, Flandrine était trop fière pour abaisser ses regards
sur un simple grand garçon, comme on dit en langage de verrier.
Ligne 714 :
celui qui a écrit ces lignes ira boire une pinte à la ducasse de Fresnes,
on ne se gênera mie pour le traiter d’imposteur, tant il est
vrai que nul n'est prophète en son pays !
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