« La Maison Tellier (recueil, Ollendorff 1891)/Histoire d’une fille de ferme » : différence entre les versions

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Elle résolut de réclamer une augmentation. Trois fois elle alla trouver le maître et, arrivée devant lui, parla d’autre chose. Elle ressentait une sorte du pudeur à solliciter de l’argent, comme si c’eût été une action un peu honteuse. Enfin, un jour que le fermier déjeunait seul dans la cuisine, elle lui dit d’un air embarrassé qu’elle désirait lui parler particulièrement. Il leva la tête, surpris, les deux mains sur la table, tenant de l’une son couteau, la pointe en l’air, et de l’autre une bouchée de pain, et il regarda fixement sa servante. Elle se troubla sous son regard et demanda huit jours pour aller
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au pays parce qu’elle était un peu malade.
 
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— Moi aussi j’aurai à te parler quand tu seras revenue.
 
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