« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Corniche » : différence entre les versions

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posée lorsqu'on renonça à continuer la construction des flèches. Chaque
crochet est taillé dans un bloc de pierre énorme; ainsi que le fait voir
notre fig. 18; les assises du larmier et de la pente au-dessus sont cramponnées
tout au pourtour par des crampons doubles A tenant lieu d'un
quadruple chaînage. On voit que l'architecte avait pris ses précautions
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cathédrale de Rouen est, sous ce rapport, très-curieuse à observer. On y
retrouve la petite arcature romane mêlée aux crochets du XIII<sup>e</sup> siècle et
surmontée du larmier arrondi (20). Elle nous présente, comme tous les
membres d'architecture de cette époque, un appareil très-judicieux.
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maigre ne donnent plus ces points saillants à espaces égaux, ces têtes de
crochets qui, à distance, sont d'un effet si monumental et rappellent
encore les corbeaux de l'époque romane. Nous présentons (24) une de
ces corniches, de la fin du XIV<sup>e</sup> siècle, provenant du sommet de la tour
nord de la cathédrale d'Amiens. Les corniches du XIV<sup>e</sup> siècle, indépendamment