« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Barre, Barrière » : différence entre les versions

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On les établissait aussi sur les routes, soit pour percevoir un péage, soit
pour empêcher un poste d'être surpris par des gens à cheval<span id="note1"></span>[[#footnote1|<sup>1</sup>]]. Lorsqu'une
armée venait mettre le siégesiège devant une forteresse, il ne se passait guère
de jour sans qu'il se fit quelque escarmouche aux barrières; et les assiégeants
attachaient une grande importance à leur prise, car une fois les
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masses compactes par les portes étroites des défenses construites en
maçonnerie; forcés de passer à la file par ces issues, ils étaient facilement
refoulés à l'intérieur. Dans toutes les relations des siégessièges des XII<sup>e</sup>, XIII<sup>e</sup> et
XIV<sup>e</sup> siècles, il est sans cesse question de combats aux barrières extérieures
des places fortes; elles sont prises et reprises avec acharnement et souvent
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l'ébrasement de la porte, une entaille carrée
qui reçoit le bout de cette barre, lorsqu'elle
est complétementcomplètement tirée: le vantail se trouvait
ainsi fortement barricadé; pour tirer
cette barre, un anneau était posé à son extrémité,