« Les Reposoirs de la procession (1893)/Tome I » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
ThomasBot (discussion | contributions)
m Maltaper: match
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 347 :
Dans le but d’anéantir le cauchemar du cancer voisin et de, surtout, débusquer la harpie cachée sous l’infâme carcan, les
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/193]]==
Masques se jettent enfin l’un sur l’autre, griffes en avant : sur-le-champ, des officiers, des magistrats, des prêtres, des amis , des frères, des fils, des pères, des mères, tous les représentants des vertus familiales, sociales, divines, se reconnaissent, — et le poète s’aperçoit que des bois de potence tiennent lieu de bras à sa fiancée.
 
Alors ce fut un tohubohu tétanique où tous cherchaient à s’arracher leur gangue récipreque afin de les noyer dans la synthèse de pleurs dont les lames déferlent maintenant sur les fronts rouges.
Ligne 1 368 :
Là-bas, le long des sables sans cesse grandissants du Toulinguet (il n’y a plus de moines pour remplir les sabliers !) je méditais… [Lettre à Catulle Mendès.)
 
LES
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/198]]==
SABLIERS
 
LES SABLIERS
ssis sur la plage solitaire du Toulinguet où viennent s’agenouiller les haquenées de l’Océan, je méditais, après la chute de l’empereur des Coupes de Thulé.
 
ssisAssis sur la plage solitaire du Toulinguet où viennent s’agenouiller les haquenées de l’Océan, je méditais, après la chute de l’empereur des Coupes de Thulé.
 
Devant, hérissée d’un dernier vol où se
Ligne 1 413 :
J’avais entrepris le dernier Sablier, le
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/202]]==
 
séculaire, lorsque l’invisible faulx du Temps me détacha l’âme du corps.
 
Ligne 1 419 ⟶ 1 418 :
 
Et j’avais l’âge que j’aurais, ô mes Héritiers, le jour de mon décès.
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/204]]==
 
NOCTURNE
 
''A Joris Karl Huysmans.''
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/206]]==
 
NOCTURNE
 
ALa Ténèbre va communier.
 
Ce spectacle , on dirait tel fusain d’Appian que, potache, il fallait e’clairer moyennant la boulette de pain,
 
La frivole brise est partie, ayant remis
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/207]]==
=== no match ===
 
en’chignon ses tresses imperceptibles qui tournent la tète aux moulins ; mais elle oublia sa fille, brisette à l’usage des poupées.
 
Ligne 1 446 :
 
La chauve-souris éparpille ses coups d’éteignoir sur les premières lampes qui
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/208]]==
 
se déclarent, pareilles à de grandes soifs petitement chosifiées. Son vol hybride, construit d’hésitations entre l’aile et le museau, évoque, par ses angles obtus puis aigus, le mètre ouvert puis replié des charpentiers en velours côtelé.