« Les Reposoirs de la procession (1893)/Tome I » : différence entre les versions
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Dans le but d’anéantir le cauchemar du cancer voisin et de, surtout, débusquer la harpie cachée sous l’infâme carcan, les
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Masques se jettent enfin l’un sur l’autre, griffes en avant : sur-le-champ, des officiers, des magistrats, des prêtres, des amis
Alors ce fut un tohubohu tétanique où tous cherchaient à s’arracher leur gangue récipreque afin de les noyer dans la synthèse de pleurs dont les lames déferlent maintenant sur les fronts rouges.
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Là-bas, le long des sables sans cesse grandissants du Toulinguet (il n’y a plus de moines pour remplir les sabliers !) je méditais… [Lettre à Catulle Mendès.)
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SABLIERS▼
▲LES SABLIERS
ssis sur la plage solitaire du Toulinguet où viennent s’agenouiller les haquenées de l’Océan, je méditais, après la chute de l’empereur des Coupes de Thulé.▼
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Devant, hérissée d’un dernier vol où se
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J’avais entrepris le dernier Sablier, le
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séculaire, lorsque l’invisible faulx du Temps me détacha l’âme du corps.
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Et j’avais l’âge que j’aurais, ô mes Héritiers, le jour de mon décès.
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NOCTURNE
''A Joris Karl Huysmans.''
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NOCTURNE
Ce spectacle
La frivole brise est partie, ayant remis
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en’chignon ses tresses imperceptibles qui tournent la tète aux moulins ; mais elle oublia sa fille, brisette à l’usage des poupées.
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La chauve-souris éparpille ses coups d’éteignoir sur les premières lampes qui
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se déclarent, pareilles à de grandes soifs petitement chosifiées. Son vol hybride, construit d’hésitations entre l’aile et le museau, évoque, par ses angles obtus puis aigus, le mètre ouvert puis replié des charpentiers en velours côtelé.
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