« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Salle » : différence entre les versions
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{{TextQuality|100%}}<div class=prose>
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| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>< [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 8, Sacristie|Sacristie]]</center>
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n'était plus question de considérer le palais comme un château fortifié
propre à la défense. Le palais n'était plus au XIV<sup>e</sup> siècle qu'une demeure
souveraine et le
sont encore apparentes ici; la salle basse conserve sa disposition secondaire,
n'ayant de communication qu'avec les cours, tandis que de la salle
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[[Image:Grand.salle.chateau.Pierrefonds.2.png|center]]
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La coupe (fig. 8) sur <i>tu</i>, en regardant vers l'entrée, explique plus
ces dispositions. Au-dessous de l'étage A est un étage de caves
dont le sol est au niveau du chemin de ronde extérieur, B étant le niveau
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On nous objectera peut-être que ces dispositions à Pierrefonds étaient
tellement ruinées, que la restauration peut être hypothétique. À cette
objection nous répondrons: 1º Que le mur extérieur était
conservé, par conséquent les hauteurs des étages; 2º que le portique
était écrit par l'épaisseur du mur intérieur et par les fragments de cette
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et formaient ainsi une suite de pièces éclairées par de petites
fenêtres.
C'est un des rares exemples d'une grand'
logements.
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palais; c'est chez le seigneur féodal, le signe de sa juridiction, le lieu où
se rend l'hommage, où se réunissent les vassaux, où l'on rassemble les
défenseurs en cas de
banquets, les ballets, les mascarades, les fêtes de toute sorte. Il n'y a pas
de château féodal, ni même de manoir, qui n'ait sa salle. Le bourgeois de
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conservé. Sur le côté oriental du cloître s'ouvre une jolie salle
capitulaire dont les voûtes reposent sur quatre colonnes de marbre blanc
(voy. le plan fig. 10). Sur trois côtés, des bancs de pierre élevés sur un
marchepied également de pierre garnissent les parois de la salle, qui reçoit
du jour par la galerie du cloître et par trois fenêtres plein cintre.
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au-dessous
de son croquis, «met om on capitel duit colonbes a one sole.
Sen nest mies si en conbres. Sest li machonerie bone<span id="note18"></span>[[#footnote18|<sup>18</sup>]].» Voici (fig. 12) le plan de Villard. Au sommet <i>c</i> des quatre arcs diagonaux <i>a b</i> viennent
aboutir les arcs secondaires <i>d c</i>; les branches <i>d e</i> sont
égales aux branches <i>e f</i>. Des formerets sont posés au-dessus des cintres des fenêtres. Ainsi,
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<span id="footnote1">[[#note1|1]] : Cette salle est aujourd'hui
des monuments historiques. Le bâtiment avait été divisé en plusieurs étages par des
planchers, les voûtes hautes détruites en totalité, celles du
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chéneaux et les couvertures. Les crénelages avaient été supprimés, il n'en restait plus
que deux ou trois merlons. Par suite de la chute de la tour de la cathédrale, un écartement
s'était manifesté dans les deux murs latéraux. Cette
D'ailleurs, rien d'incertain ou d'hypothétique
voûtes hautes, il existe une grande quantité de fragments qui ont été conservés comme
preuves à l'appui de cette restauration.
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