« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Rose » : différence entre les versions

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À défaut de grandes roses munies de châssis de pierre, antérieures à
1190, nous en trouvons de petites, percées dans le chœur de Notre-Dame
de Paris, pour éclairer le triforium, et qui datent de 1165 à 1170, puisqu'en cette année 1170, l'abbé du Mont-Saint-Miche1Michel en mer raconte
qu'il vit ce chœur voûté. Ces roses avaient été supprimées déjà, vers
1230, lorsqu'on voulut agrandir les fenêtres hautes du chœur et qui
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pouvait manquer d'appliquer ce système de fenestrage à la rose. Cette
chapelle, depuis les travaux entrepris dans le château sous Louis XIV, était
complétementcomplètement engagée sous un enduit de plâtre. La restauration de cet
édifice ayant été confiée à l'un de nos plus habiles architectes, M. Millet,
celui-ci reconnut bien vite l'importance de la sainte Chapelle de Saint-Germain
en Laye; il s'empressa de la débarrasser des malencontreux
embellissements qu'on lui avait fait subir, il retrouva l'arcature inférieure
en rétablissant l'ancien sol, et fit tomhertomber le plâtrage qui masquait la
rose. Or, cette rose, une des plus belles que nous connaissions, est
inscrite dans un carré complétementcomplètement ajouré. Son ensemble, tracé en A
(fig. 9), se compose de douze rayons principaux, les quatre écoinçons
étant à jour et vitrés. L'architecte a voulu prendre le plus de lumière
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employés
par les architectes de Notre-Dame de Reims. Aussi bien ces grandes
claires-voies, dêjàdéjà si légères à Paris, au commencement du XIII<sup>e</sup> siècle,
sont à Notre-Dame de Reims des constructions inébranlables, épaisses et
reposant non plus sur des sections de 0<sup>m</sup>,06 à 0<sup>m</sup>,10 superficiels, mais
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dans le tracé du réseau, l'arcature externe est étrésillonnée par une suite
de jambettes G, qui ne tendent plus toutes au centre, comme les rayons
des roses de la première moitié du XIII<sup>e</sup>e siècle, mais qui ont une résistance
oblique, et par cela même empêchent une déformation qui s'est
produite
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(Puy-de-Dôme)
est percé d'une jolie rose du XIII<sup>e</sup> siècle, à six lobes, sans réseau
intérieur. Cette rose, dont nous donnons (fig. 15) la face extérieure en A
et la coupe en B, se compose de cinq rangs de claveaux assez gauchement
appareillés. Mais l'art dû à l'école laïque du Nord ne put jamais être
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En terminant cet article, il faut citer les belles roses du milieu du
XIII<sup>e</sup> siècle, de l'égiiseéglise abbatiale de Saint-Denis; celle de la chapelle de
Saint-Germer, qui reproduisait très-probablement la rose primitive de la
sainte Chapelle du palais à Paris; celle du croisillon sud de la cathédrale