« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Architecture monastique » : différence entre les versions

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du XIIIe siècle, abandonnassent complétement les campagnes, s'ils
 
[[Image:Plan.abbaye.Sainte.Genevieve.png|center]]
[Illustration: Fig. 14.]
sentaient la nécessité de se rapprocher des centres d'activité, de participer
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ce fut elle qui fonda, en 1236, l'abbaye de Maubuisson, destinée aux religieuses
de l'ordre de Cîteaux. On retrouve encore dans ce plan (16) la sévérité
 
[[Image:Plan.abbaye.Maubuisson.png|center]]
 
primitive des dispositions cisterciennes, mais dans le style de l'architecture,
comme à l'abbaye du Val, dont la reconstruction remonte à peu près
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dans cette lettre, combien de son temps on s'était peu préoccupé de
l'organisation intérieure des couvents de femmes. Si, au XIIIe siècle, les
 
[Illustration: Fig. 16.]
 
règlements monastiques auxquels les religieuses étaient assujetties se
ressentaient du relâchement des mœurs à cette époque, cependant nous
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conserver ce poste aussi bien que l'eût pu faire un possesseur séculier.
 
[[Image:Plan.mont.Saint.Michel.png|center]]
[Illustration: Fig. 17.]
 
C'est là un fait caractéristique de l'époque. Voici le plan général de ce
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l'église qui est érigée sur le point culminant de la montagne; les espaces G,
disposés en espaliers du côté sud, étaient les jardins de l'abbaye; sous l'église
 
[Illustration: Fig. 18.]
 
est une citerne;
H un chemin de
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sur une tour; I une grande trémie en maçonnerie et charpente, par laquelle,
au moyen d'un treuil, on faisait monter les provisions du monastère; 0 est
 
[[Image:Plan.mont.Saint.Michel.2.png|center]]
 
la paroisse de la ville, et T le cimetière. Si nous franchissons le seuil de la première
défense de l'abbaye, voici (18) le plan des bâtiments qui, formant rez-de-chaussée, entourent le sommet du rocher. En A sont les premières entrées
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cette salle est une défense D percée de meurtrières et de mâchicoulis.
Chaque arrivant devait déposer ses armes avant d'entrer dans les bâtiments
 
[Illustration: Fig. 19.]
 
de l'abbaye, à
moins d'une permission
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midi, en I, sont placées les caves du logement de l'abbé et des hôtes,
en L et en K des prisons et défenses. Au-dessus de ces soubassements,
 
[[Image:Plan.mont.Saint.Michel.3.png|center]]
 
les bâtiments gagnent sur le rocher et prennent plus d'importance; (19)
on arrive par des détours inextricables, des escaliers étroits et coudés,
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guet. Enfin l'église {20) domine cet ensemble de bâtiments gigantesques,
 
[[Image:Plan.eglise.mont.Saint.Michel.png|center]]
[Illustration: Fig. 20.]
 
construits en granit, et qui présentent l'aspect le plus imposant au milieu
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(fig. 19, E) possède deux vastes cheminées et des latrines en encorbellement. Nous donnons {21) une vue extérieure de ces bâtiments prise de la
 
[[Image:Mont.Saint.Michel.png|center]]
[Illustration: Fig. 21.]
 
mer; et (22) une vue prise du côté de l'est. La flèche qui surmontait la
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réédifiée à plusieurs reprises, et la dernière fois par l'abbé Jean de Lamps,
vers 1510; nous la supposons rétablie dans la vue que nous donnons ici;
 
[[Image:Mont.Saint.Michel.2.png|center]]
 
une statue colossale de l'archange Saint-Michel, qui se voyait de fort loin en
pleine mer, couronnait son sommet. La foudre détriusit cette flèche peu
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monacale sous cette enveloppe militaire; d'ailleurs, dépourvus originairement
de moyens de défense, ils ne se fortifiaient que successivement et
 
[Illustration: Fig. 22.]
 
suivant qu'ils s'assimilaient plus ou moins aux seigneuries féodales. Voici
l'abbaye de Saint-Allyre à Clermont, en Auvergne, dont la vue cavalière