« Le Parnasse contemporain/1866/Dédicace » : différence entre les versions

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{{Journal|[[Le Parnasse contemporain]], 1866|[[Auteur:Léon Valade|Léon Valade]]|DÉDICACE}}
 
<poem>
 
Comme j'ai poursuivi des mirages heureux
Au fond de tes grands yeux où le rêve s'azure,
Je veux, pour te payer ma dette avec usure,
Te faire un monument de mes vers amoureux.
 
Comme tes yeux m'ont fait des peines sans mesure,
Mes vers, en t'exaltant, te seront rigoureux :
Car ton nom nulle part ne sera dit par eux,
Et de le bien garder ta tombe sera sûre !
 
Alors, tu connaîtras aussi les regrets vains.
Ta forme sculpturale et tes contours divins
Vivront dans une image en bronze pur coulée,
 
Mais que l'artiste aura, par un arrêt fatal,
Condamnée à durer un âge de métal,
D'impénétrables plis barbarement voilée.
 
 
[[Catégorie:Poèmes]]
[[Catégorie:Le Parnasse contemporain]]
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