« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Flèche » : différence entre les versions

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les angles de la tour se dérobent pour que, vue sur la diagonale, la
flèche continue, presque sans ressauts, la silhouette rigide de cette tour.
Les pinacles E se détachent complétementcomplètement de la pyramide au-dessus
de l'étage vertical, de façon à laisser la lumière passer entre eux et la
flèche. Il en est de même des gâbles posés sur les lucarnes des faces; ces
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pinacles, ne suit pas exactement le carré donné par la construction
antérieure, mais s'avance en forme de bec saillant, pour donner aux
angles plus d'aiguitéaiguïté, un aspect plus résistant; que les colonnes portant
les pinacles font sentir davantage encore cette aiguitéaiguïté et se rapprochent,
par la manière dont elles sont plantées, d'un triangle équilatéral; qu'ainsi
l'architecte a voulu évidemment accuser vivement les angles, craignant
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puissance. Les fermes de faîtage (celles qui venaient s'appuyer sur les
grandes contre-fiches, disposées en croix de Saint-André, fig. 15) ne
trouvaient pas, à la rencontre de ces deux grandes contre~-fiches, un point
d'appui inébranlable; d'ailleurs ces contre-fiches, à cause de leur grande
longueur, pouvaient se courber, ce qui avait eu lieu du côté opposé aux
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charpentes sont comme un bras de levier, qui, s'il n'est pas bien maintenu
par un empattement inébranlable, ne manquerait pas d'écraser ou de
disloquer l'une des quatresquatre piles qui lui servent d'appui, d'autant que,
dans notre climat, les grands vents viennent toujours du même point de
l'horizon, du nord-ouest au sud-ouest. Cette pression, répétée sur un seul
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en C, E étant le poinçon de cette ferme. Des contre-fiches F viennent
soulager les poteaux C et reporter leur charge sur les quatre points
résistants priricipauxprincipaux A; ces contre-fiches ont encore l'avantage d'arrêter
le roulement de tout le système. Au-dessus, des croix de Saint-André G,
doubles, reportent encore, la charge des poteaux C sur les points d'appui
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de la pyramide supérieure, qui ne se dégage qu'au niveau B. Cette
inclinaison, y compris les retraites successives, n'a pas moins de 0,80 c.
dans une hauteur de l515<sup>m</sup>,00; et cependant, par l'effet de la perspective, à
peine si l'on aperçoit une diminution dans le corps de la flèche autre que
celle produite par les retraites C. Bien mieux, si les huit angles de l'octogone
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de la cathédrale s'élève une flèche en charpente recouverte de plomb, fort
dénaturée par des restaurations successives, mais qui présente cependant
encore une assez bonne silhouette. Elle est complétementcomplètement ajourée de la
lanterne au faîte, et cette lanterne est d'un bon style du XV<sup>e</sup> siècle. Le
défaut de ce couronnement, c'est d'être trop grêle pour la souche en
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cheminées, enlevé des toits et jeté bas quelques-unes des charpentes destinées à la
triangulation, n'a fait osciller la flèche de Notre-Dame que de 0,20 c. environ à son
sommet, bien que cette flèche ne fût pas alors complétementcomplètement terminée et qu'elle ne
fût garnie de plomb qu'à sa partie supérieure, ce qui nécessairement devait rendre
l'oscillation plus sensible.