« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Trinité » : différence entre les versions

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des idées païennes... Le Père éternel, dont on n'avait osé montrer
que la main encore, ou le buste tout au plus, se fit voir en pied. Cependant
 
[Illustration: Fig. 1.]
 
il ne prit pas une figure spéciale; mais il emprunta celle de son
Fils, et, dès lors, il devint fort difficile de les distinguer l'un de
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et de même apparence. Au portail de l'église collégiale de Mantes, on
voit, dans la voussure de la porte occidentale, la Trinité figurée par une
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[[Image:Trinite.eglise.Saint.Urbain.Troyes.png|center]]
[Illustration: Fig. 2.]
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croix que portent deux anges (le Fils), par le Père sous forme d'un
homme jeune, et l'Esprit en colombe. Mais les artistes prétendirent identifier
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portails d'églises, la Trinité se montre ainsi: Le Père assis, coiffé de la
tiare, tient le Christ en croix devant lui. De la bouche du Père descend
</div>
 
[[Image:Trinite.maison.Bordeaux.png|center]]
[Illustration: Fig. 3.]
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la colombe sur le crucifix. Ces diverses représentations ont un intérêt;
elles indiquent la marche de l'art comme expression sensible des idées
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comme pour marquer que la puissance du mal est plus étendue,
par ses facultés, que celle du bien.
</div>
 
[[Image:Trinite.XIIIe.siecle.png|center]]
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