« Les Océanides » : différence entre les versions
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<br />LES OCÉANIDES</big>
}}
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<div style="margin-left:50%">
<small>Filles de Thétis, la féconde mère, filles du
vieil Océan, dont les flots roulent autour de
la terre et ne s’endorment jamais.
{{droite|{{sc|Eschyle}} (''Prométhée'').}}</small>
<br />
<poem>
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Enfant né sous nos yeux, enfant de nos rivages,
Que nous avons bercé dans nos souples roseaux ?
▲</poem>
Fuis ces sommets, ingrats comme le cœur des hommes.
Point de doux entretiens là-haut, point de doux sommes.
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» Ce fut nous : notre foule à peine est avertie,
▲ prend son essor vers le mont de Scythie
Qui du fils de Japet est l’implacable autel.
En vain du noir vautour il était la pâture ;
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Il menait après lui nos ondoyants essaims !
▲ Et quel beau jour encor dans nos riches annales,
Quand, sous un vent d’avril, aux heures matinales,
L’écume de la mer soudain frémit sur nous,
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A folâtrer, tandis que nos sœurs les Sirènes
Attiraient à l’écueil par leurs voix souveraines
La barque désireuse et craignant d’approcher !
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L’Océan, ses vaisseaux, ses monstres, ses forêts.
Nous te révélerons par quel ressort occulte
La mer, à quelque dieu qu’elle rende son culte,
Tantôt baise ses bords et tantôt les insulte ;
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Et puis ses visions, ses hymnes, ses pensées,
Au sable de la rive étaient par lui tracées
Avec un roseau frêle et tremblant dans sa main.
Poèmes de tristesse ou de joyeux délire !
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