« Un sculpteur contemporain et le principe du concours » : différence entre les versions

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[[Catégorie:Revue des Deux Mondes]]
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{{journal|Un sculpteur contemporain et le principe du concours|[[Auteur:Beulé|Charles Ernest Beulé]]|[[Revue des Deux Mondes]] T.33, 1861}}
 
Il y a quelques mois (1), nous demandions ici même que le principe du concours fût appliqué aux arts avec toute sa rigueur, c’est-à-dire avec tous ses bienfaits. Après avoir montré dans quelle voie fâcheuse était engagée l’administration des beaux-arts, nous lui disions : «Les ministres changent, et avec eux les systèmes de direction, tandis qu’une académie qui se renouvelle et s’assimile successivement tous ceux qu’elle élit ne change pas... Désarmez-vous donc sans crainte, transmettez au jury une part bien faible de vos prérogatives, et en même temps une part bien lourde de votre responsabilité. Par là, loin de perdre de votre puissance, vous l’accroîtrez en lui ménageant des garanties, la sécurité d’action et les avantages d’une concession encore plus habile que nécessaire.»