« Album zutique » : différence entre les versions
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Ligne 7 :
I Jeune goinfre
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Casquette
De moire,
Quéquette
D’ivoire,
Toilette
Très noire,
Paul guette
L’armoire,
Projette
Languette
Sur poire,
S’apprête,
Baguette,
Et foire.
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A.R.
Ligne 28 :
II Paris
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Al. Godillot, Gambier,
Galopeau, Volf-Pleyel,
Kinck , Jacob, Bonbonnel !
Veuillot, Tropmann, Augier !
Gill, Mendès, Manuel,
Guido Gonin !
Des Grâces !
Cirages onctueux !
Pains vieux, spiritueux !
Aveugles !
Sergents de ville, Enghiens
Chez Soi !
</
A. R.
Ligne 53 :
I Cocher ivre
<
Pouacre
Boit:
Ligne 61 :
Loi,
Fiacre
Choit !
Femme
Tombe,
Lombe
Saigne:
Geigne.
</
A. R.
Ligne 74 :
Vieux de la vieille
<
Aux paysans de
A
Au fils de Mars,
Au glorieux 18 mars !
Où le ciel
Les Lèvres closes. Vu à Rome
Il est, à Rome, à la Sixtine,
Couverte
Une cassette écarlatine
Où sèchent des nez fort anciens:
Nez
Nez de chanoines du Saint Graal
Où se figea la nuit livide,
Et
Dans leur sécheresse mystique,
Tous les matins, on introduit
De
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Léon Dierx.
Ligne 101 :
Fête galante
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Rêveur, Scapin
Gratte un lapin
Sous sa capote.
Colombina
Qui tôt, tapin,
Est en ribote....
</
Paul Verlaine,
Ligne 117 :
A. R.
<
Toits bleuâtres et portes blanches
Comme en de nocturnes dimanches,
Au bout de la ville sans bruit
La Rue est blanche, et
La Rue a des maisons étranges
Avec des persiennes
Mais, vers une borne, voici
Accourir, mauvais et transi,
Ligne 133 :
Mais son caca maudit paraît,
Sous la lune sainte qui vaque,
De sang sale un léger cloaque !
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Louis Ratisbonne.
Ligne 144 :
Lys
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O Balancoirs ! ô lys ! clysopompes
Dédaigneux des travaux, dédaigneux des famines !
Une douceur de ciel beurre vos étamines !
</
Armand Silvestre.
Ligne 157 :
Louis-Xavier de Ricard.
Ligne 169 :
Les Remembrances du vieillard idiot
<
Pardon, mon père !
Jeune, aux foires de campagne,
Je cherchais, non le tir banal où tout coup gagne,
Mais
Fatigué, déployaient ce long tube sanglant
Que je ne comprends pas encore !...
Et puis ma mère,
Dont la chemise avait une senteur amère
Quoique fripée au bas et jaune comme un fruit,
Ma mère qui montait au lit avec un bruit
De femme mûre, avec ses reins très gros où plisse
Le linge, me donna ces chaleurs que
Une honte plus crue et plus calme,
Quand ma petite
Ayant usé longtemps ses sabots sur la glace,
Pissait, et regardait
O pardon !
Je songeais à mon père parfois:
Le soir, le jeu de cartes et les mots plus grivois,
Le voisin, et moi
Son genou, câlineur parfois; son pantalon
Dont mon doigt désirait ouvrir la fente,...
Pour avoir le bout, gros, noir et dur, de mon père,
Dont la pileuse main me berçait !...
Je veux taire
Le pot,
Les almanachs couverts en rouge, et le panier
De charpie, et la Bible, et les lieux, et la bonne,
La Sainte-Vierge et le crucifix...
Oh ! Personne
Ne fut si fréquemment troublé, comme étonné !
Et maintenant, que le pardon me soit donné:
Puisque les sens infects
Je me confesse de
...
Puis !
Pourquoi la puberté tardive et le malheur
Du gland tenace et trop consulté ? Pourquoi
Si lente au bas du ventre ? et ces terreurs sans nombre
Comblant toujours la joie ainsi
...
Pardonné ?...
Reprenez la chancelière bleue,
Mon père.
O cette enfance !...
...
...- et tirons-nous la queue !.
</
François Coppée.
Ligne 231 :
Vieux Coppées
<
Les soirs
Quand la sève frémit sous les grilles obscures
Irradiant au pied des grêles marronniers,
Hors de ces groupes noirs, joyeux ou casaniers,
Suceurs du brûle-gueule ou baiseurs du cigare,
Dans le kiosque mi-pierre étroit où je
Je songe que
</
François Coppée.
Ligne 248 :
A. Rimbaud.
<
Aux livres de chevet, livres de
Oberrnann et Genlis, Vert-Vert et le Lutrin,
Blasé de nouveauté grisâtre et saugrenue,
Ajouter le traité du Docteur Venetti.
Je saurai, revenu du public abêti,
Goûter le charme ancien des dessins nécessaires.
Ecrivain et graveur ont doré les misères
Sexuelles, et
Dr Venetti, Traité de
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F. Coppée. A. R.
<
Sortit un brûle-gueule et mit à la fenêtre,
Vers les brises, son front très calme aux poils pâlis.
Puis ce chrétien, bravant les brocarts impolis,
Et triste en même temps
De caporal,
Pour malaxer
Qui
Je préfère sans doute, au printemps, la guinguette
Où des marronniers nains bourgeonne la baguette,
Ligne 279 :
De mai. Des jeunes chiens rabroués bien des fois
Viennent près des Buveurs triturer des jacinthes
De plate-bande. Et
Sur la table
Un diacre grava son sobriquet latin
Maigre comme une prose à des vitraux
La toux des flacons noirs qui jamais ne les grise.
</
François Coppée.
Ligne 290 :
A. R.
Etat de siège ?
<
Le pauvre postillon, sous le dais de fer blanc,
Chauffant une engelure énorme sous son gant,
Ligne 298 :
Et de son aine en flamme écarte la sacoche.
Et tandis que, douce ombre où des gendarmes sont,
La lune se bercer parmi la verte ouate,
Malgré
Et que
Le débauché glapit au carrefour obscur !
</
François Coppée.
Ligne 311 :
Ressouvenir
<
Cette année où naquit le Prince impérial
Me laisse un souvenir largement cordial
Aux grilles du palais, aux gradins du manège,
Eclatent, tricolorement enrubannés.
Dans le remous public des grands chapeaux fanés,
Des chauds gilets à fleurs, des vieilles redingotes,
Et des chants
Sur des châles jonchés
Et propre, avec la Sainte Espagnole, le soir.
François Coppée.
Où circule le sang de
Illustre, entend germer sa vie avec
De sa figure et de sa stature et veut voir
Des rideaux autres que ceux du Trône et des Crèches.
Aussi son buste exquis
De
O son doux rêve ô son bel Enghien ! Son
Approfondi par quelque immense solitude;
"Pauvre jeune homme, il a sans doute
</
François Coppée.
Ligne 341 :
Le balai
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Pour une chambre ou pour la peinture
Racine prise à quelque ancienne prairie
Son crin inerte sèche: et son manche a blanchi,
Tel
La cordelette semble une tresse gelée.
Et
Lune où
</
F. C.
Ligne 358 :
Exil
<
...
Que
Plus
Que tout honnête instinct sort du Peuple débile !....
Hélas ! ! Et qui a fait mai tourner notre bile !....
Et
Au vent que les enfants nomment Bari-Barou !...
...
Fragment
Hypotyposes saturniennes, ex Belmontet
Quel est donc ce mystère impénétrable et sombre ?
Pourquoi, sans projeter leur voile blanche, sombre
Tout jeune esquif royal gréé ?
Renversons la douleur de nos lacrymatoires
...
...
Le sceptre,
Sur le volcan des nations !
...
Oh !
</
Belmontet
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