« L’Odyssée/Traduction Séguier » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/15]]==
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Déjà les Grecs soustraits à la mort exécrée,
Libres des camps, des Ilots, étaient tous revenus.
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/16]]==
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Seul, Ulysse restait, pleurant patrie et femme,
Aux mains de Calypso qui, noble déité,
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Hermès ainsi parla : rien ne fléchit l’inique,
Et son sang d’un seul coup paya tous ses forfaits. »
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/17]]==
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La Déesse aux yeux pers, Minerve, alors réplique :
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Sous l’onde aima Neptune et conçut Polyphonie.
Pour ces motifs Neptune, au terrible trident,
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/18]]==
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S’il ne supprime Ulysse, égare sa trirème.
Mais allons, cherchons tous quelque moyen prudent
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D’Ithaque elle atteignit la demeure princière
Et sous le vestibule attendit, pique en main :
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/19]]==
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De Mentes, roi de Taphe, elle avait pris la forme.
Aux jetons, près du porche, en fiers habitués,
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N’effrayât l’étranger au même lieu mangeant.
D’ailleurs l’enfant voulait une odyssée occulte.
Une
Une esclave bientôt, en un bassin d’argent
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/20]]==
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Une esclave bientôt, en un bassin d’argent
Pour leurs mains vida l’eau d’une aiguière dorée,
Et roula devant eux une table en bois lin.
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Que pourvus d’or sonnant, vêtus d’habits de fête.
Mais, je l’ai dit, Ulysse eut un sombre trépas ;
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/21]]==
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Nous n’avons qu’à gémir, dût la voix d’un prophète
Affirmer son retour : il ne reviendra pas.
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Car le célèbre Ulysse est encor de ce monde.
Oui ! mais eu pleine mer il demeure arrêté,
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/22]]==
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Dans une île orageuse, et des gens durs, funestes,
Le gardent quelque part contre sa volonté.
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Est-ce une noce, un bal ? ce n’est pas un écot.
Voilà chez toi des gens dont l’allure transgresse
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Les règles du bon ton ; tout homme comme il faut
S’indignerait à voir turpitudes pareilles. »
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Casque en tête, tenant un bouclier, deux dards,
Tel que, la prime fois, je vis cet intrépide,
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Buvant, riant chez nous, à son débarquement
D’Éphyre, où l’accueillit Ilus le Merméride
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Tu dois attendre un an, malgré ton deuil intime.
Mais s’il est reconnu qu’enfin il a péri,
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/25]]==
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Dès lors, en vérité, ralliant tes murailles,
Érige son tombeau, fais-lui des funérailles,
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Afin qu’en ma patrie, au retour, je l’emporte.
Si précieux qu’il soit, le mien ira de pair. »
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/26]]==
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Minerve, en achevant, disparut et dans l’air
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D’obéir à sa veine ? aux luths qu’on ne s’attaque.
Qu’on blâme plutôt Zeus, des cœurs ingénieux
É
Éternel suggesteur selon sa convenance.
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/27]]==
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Éternelternel suggesteur selon sa convenance.
Phémius peut des Grecs chanter le triste sort,
Car la l’ouïe applaudit toujours de préférence
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De fondre impunément sur les biens d’un seul homme,
Prenez-les : quant à moi, j’invoquerai les cieux
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/28]]==
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Pour que, de vos forfaits rétribuant la somme,
Zeus vous fasse expirer sans vengeance en ces lieux. »
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D’où vient-il ? de quel sol, d’après lui, peut-il être ?
Quelle est donc sa famille, et quels murs l’ont vu naître ?
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/29]]==
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Du retour de ton père est-il le messager,
Ou te réclame-t-il le paiement d’une dette ?
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Quand de la belle chambre elle eut ouvert la porte,
Il s’assit, enleva sa robe au fin duvet,
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/30]]==
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Et la remit aux mains de la soigneuse vieille.
Eurycléa, l’étoffe arrangée à merveille,