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Avant même d’être une chanson, le rondeau était uniquement une de ces nombreuses compositions musicales, motets, virelais, etc., dont il faut rechercher l’origine dans le plain-chant. Cette composition, très en vogue au{{sc|xii}}<sup>e</sup> et au {{sc|xiii}}<sup>e</sup> siècles était à plusieurs parties et se |
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jouait sur divers instruments ; elle se caractérisait par la forme et par la position particulières de son refrain mélodique, auquel devait correspondre dans la danse un mouvement spécial. À ces airs ainsi composés on adapta |
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France. |
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bientôt des chansons populaires, dont les refrains, souvent empruntés à d’autres pièces, se plièrent au moule musical : le ''rondeau'' était créé, tel que nous l’offrent Adam |
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Avant même d’être une chanson, Je rondeau était uniquement |
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une de ces nombreuses compositions musicales, |
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C’est en effet à cette époque qu’apparaissent dans les manuscrits les plus anciens spécimens de textes, chantés sur des airs de rondeau. Ces textes qui présentent les caractères de la poésie populaire sont assez nombreux, |
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motets, virelais, etc., dont il faut rechercher l’origine |
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et ont été publiés à peu près tous dans le second volume de notre ''Recueil de Motets.'' Au point de vue musical, comme nous en pouvons juger presque exclusivement d’après les manuscrits d’Adam de là Halle, ces ''rondeaux'' |
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dansleplain-chant. Cette composition, très en vogue |
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ou ''rondets''(!es manuscrit semployent les deux termes), sont des morceaux à trois parties, dont chaque partie, {{tiret|compo}} |
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au xn~ et au xni° siècies était à plusieurs parties et se |
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De Coussemaker, ''Œuvre complètes du trouvère Adam de la Halle (187:), p.XLV. |
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jouait sur divers instruments 2; elle se caractérisait par |
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la forme et par la position particulières de son refrain |
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mélodique, auquel devait correspondre dans la danse un |
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mouvement spécial. A ces airs ainsi composés on adapta |
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bientôt des chansons populaires, dont les refrains, souvent |
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empruntés à d’autres pièces 3, se plièrent au moule |
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musical le ro/ï~ecM était créé, tel que nous l’offrent Adam |
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C’est en effet à cette époque qu’apparaissent dans les |
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manuscrits les plus anciens spécimens de textes, chantés |
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sur des airs de rondeau. Ces textes qui présentent les |
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caractères de la poésie populaire sont assez nombreux, |
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et ont été publiés à peu près tous dans le second volume |
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de notre Recueil de Afo~e~ Au point de vue musica), |
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comme nous en pouvons juger presque exclusivement |
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d’après les manuscrits d’Adam delà Halle s,ces rondeaux |
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ou roMtf~(!es manuscritsemployentles deux termes), sont |
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des morceaux à trois parties, dont chaque partie, compoDe |
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Coussemaker, ÛTtWM complètes du ~’OKt~’e ~~M |
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Halle (187:), p.XLV. |
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. S,hwan, o~ cit., p. [~7. |
. S,hwan, o~ cit., p. [~7. |
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. A. Jeanroy, Les or;)tM de la poésie lyrique /)’<MMtM(t88<)). |
. A. Jeanroy, Les or;)tM de la poésie lyrique /)’<MMtM(t88<)). |