« Poésies nouvelles (1836-1852)/Rolla » : différence entre les versions
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<poem><br><br>
I
Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre
Marchait et respirait dans un peuple de dieux;
Ligne 101 :
Et, le sein tout meurtri d'avoir tant allaité,
Elle fait son repos de sa stérilité.
De tous les débauchés de la ville du monde
Où le libertinage est à meilleur marché,
Ligne 205 :
Qui ne saurait plier ni son cou ni son aile,
Et qui n'a pour tout bien qu'un mot : la liberté.
Est-ce sur de la neige, ou sur une statue,
Que cette lampe d'or, dans l'ombre suspendue,
Ligne 431 :
Oublions et buvons; - vive la liberté!
Chantons l'or et la nuit, la vigne et la beauté!
Dors-tu content, Voltaire, et ton hideux sourire
Voltige-t-il encor sur tes os décharnés?
Ligne 566 :
On n'est plus assez fou pour se faire trappiste;
Mais on fait comme Escousse, on allume un réchaud.
V
Quand Rolla sur les toits vit le soleil paraître,
Il alla s'appuver au bord de la fenêtre.
Ligne 1 155 :
On n'est plus assez fou pour se faire trappiste;
Mais on fait comme Escousse, on allume un réchaud.
V
Quand Rolla sur les toits vit le soleil paraître,
Il alla s'appuver au bord de la fenêtre.
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