« Les Révoltés de la Bounty » : différence entre les versions

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Est-ce le quart du matin qu'on relève? Quelque accident inopiné s'est-il produit à bord?
 
"Pas de bruit surtout, mes amis, dit Fletcher Christian, le second de la Bounty. Bob, armez votre pistolet, mais ne tirez pas sans mon ordre. Vous, Churchill, prenez votre hache et faites sauter la serrure de la cabine du capitaine. Une dernière recommandation il me le faut vivant!" <sup>(En realité il n'y avait personne qui s'appellait Bob ou Robert.)</sup>
 
Suivi d'une dizaine de matelots armés de sabres, de coutelas et de pistolets,Christian se glissa dans l'entrepont; puis, après avoir placé deux sentinelles devant la cabine de Stewart et de Peter Heywood, le maître d'équipage et le midshipman de la Bounty, il s'arrêta devant la porte du capitaine.
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Le moment était venu de quitter cette île inhospitalière. Au coucher du soleil, tout était prêt, mais il n'était pas facile de gagner la chaloupe. Le rivage était bordé d'une foule d'indigènes qui choquaient des pierres l'une contre l'autre, prêts à les lancer. Il fallait donc que la chaloupe se tînt à quelques toises du rivage et n'accostât qu'au moment même où les hommes seraient tout à fait prêts à embarquer.
 
Les Anglais, véritablement très inquiets des dispositions hostiles des naturels, redescendirent la grève, au milieu de deux cents indigènes, qui n'attendaient qu'un signal pour se jeter sur eux. Cependant, tous venaient d'entrer heureusement dans l'embarcation, lorsque l'un des matelots, nommé Bancroft <sup>(En realité il s'appellait John Norton)</sup>, eut la funeste idée de revenir sur la plage pour chercher quelque objet qu'il y avait oublié. En une seconde, cet imprudent fut entouré par les naturels et assommé à coups de pierre, sans que ses compagnons, qui ne possédaient pas une arme à feu pussent le secourir. D'ailleurs, eux-mêmes, à cet instant, étaient attaqués, des pierres pleuvaient sur eux.
 
"Allons, garçons, cria Bligh, vite aux avirons, et souquez ferme! "