« César Cascabel/Deuxième partie/Chapitre II » : différence entre les versions

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Le glaçon — cela n'était que trop certain — avait dérivé vers le nord sous l'action du courant de Behring.<br>
Comme on le pense, cette tempête avait causé aux habitants de Port-Clarence les plus vives inquiétudes sur le sort de la famille Cascabel. Mais comment auraient-ils pu lui porter secours, puisque la débâcle interdisait toute communication entre les deux rives du détroit ?...<br>
Il en fut de même au port de Numana, où les deux agents russes, qui avaient passé quarante-huit heures avant elle, avaient annoncé le départ de la ''Belle-Roulotte''. En réalité, s'ils éprouvèrent quelque anxiété pour ceux qui l'accompagnaient, ce ne fut point par sympathie. On sait qu'ils attendaient le comte Narkine sur la côte sibérienne, où ils comptaient s'emparer de sa personne... et il était probable que le comte Narkine avait péri dans ce désastre avec toute la famille Cascabel.<br>
 
Et, trois jours après, il n'y eut plus lieu d'en douter, lorsque le courant eut rejeté deux cadavres de chevaux dans une petite crique du littoral. C'étaient ceux de Vermout et Gladiator, qui composaient l'unique attelage des saltimbanques.<br>
:« Ma foi, dit l'un des agents, nous avons bien fait de traverser le détroit avant notre homme !...<br>
:- Oui, répondit l'autre, mais ce qui est fâcheux, c'est d'avoir manqué une si belle affaire ! »<br>
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