« Page:Dottin - La religion des Celtes.djvu/27 » : différence entre les versions

→‎Page corrigée : déplacé
 
Phe (discussion | contributions)
mAucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
pays, ou essayer de secouer le joug des vainqueurs. Et l’on conçoit que les Romains, étonnés de la multiplicité des attributs de ces divinités complexes, ne surent s’ils devaient les appeler Mars ou Mercure, ou Jupiter ou Apollon ou Minerve, et essayèrent de rattacher au nom d’un dieu ou d’une déesse du panthéon hellénique et romain chaque aspect différent des divinités celtiques.
<section begin=s1/>pays, ou essayer de secouer le joug des vainqueurs. Et l’on conçoit que les Romains, étonnés de la multiplicité des attributs de ces divinités complexes, ne surent s’ils devaient les appeler Mars ou Mercure, ou Jupiter ou Apollon ou Minerve, et essayèrent de rattacher au nom d’un dieu ou d’une déesse du panthéon hellénique et romain chaque aspect différent des divinités celtiques.


<section end=s1/>

<section begin=s2/><center>CHAPITRE III</center>

<center>CHAPITRE III</center>


<center>LES PRATIQUES ET LES CROYANCES RELIGIEUSES</center>
<center>LES PRATIQUES ET LES CROYANCES RELIGIEUSES</center>
Ligne 11 : Ligne 10 :
La divination. - Les animaux sacrés, - Les arbres et les plantes. - Les bois sacrés. - Les temples. - Les statues. - Les prières. - Les libations. - Les sacrifices humains. - La croyance à l’immortalité de l’âme. - L’autre monde. L’Elysée des Celtes d’Irlande.
La divination. - Les animaux sacrés, - Les arbres et les plantes. - Les bois sacrés. - Les temples. - Les statues. - Les prières. - Les libations. - Les sacrifices humains. - La croyance à l’immortalité de l’âme. - L’autre monde. L’Elysée des Celtes d’Irlande.


Les écrivains de l’antiquité s’accordent à reconnaître la religiosité des Gaulois. Au témoignage bien connu de Ceésar qui dit que les Gaulois sont un peuple très adonné aux pratiques religieuses <ref>''{{lang|la|De bello gallico}}'', {{sc|vi}}, 16, {{sc|i}}.</ref>, il faut ajouter ceux de Tite Live <ref>Livre V, ch. {{sc|xxxxvi}}, 3.</ref> et de Denys d’Halicarnasse <ref>''Antiquités Romaines'', {{sc|vii}}, 70.</ref>. Les Celtes étaient les plus habiles des peuples en science augurale <ref>{{sc|Justin}}, 1. XXIV, ch. iv, 3.</ref>, et le Galate Déjotarus passait pour un augure remarquable <ref>{{sc|Cicéron}}, ''{{lang|la|De Divinations}}, {{sc|i}}, 15, 26-27.</ref>. La divination s’exerçait par divers oiseaux, le corbeau, l’aigle ; même, chez les Bretons, par la course d’un quadrupède, le lièvre <ref>{{sc|Dion Cassius, lxii}}, 6.</ref>. Des oiseaux indiquent à
Les écrivains de l’antiquité s’accordent à reconnaître la religiosité des Gaulois. Au témoignage bien connu de Ceésar qui dit que les Gaulois sont un peuple très adonné aux pratiques religieuses <ref>''{{lang|la|De bello gallico}}'', {{sc|vi}}, 16, {{sc|i}}.</ref>, il faut ajouter ceux de Tite Live <ref>Livre V, ch. {{sc|xxxxvi}}, 3.</ref> et de Denys d’Halicarnasse <ref>''Antiquités Romaines'', {{sc|vii}}, 70.</ref>. Les Celtes étaient les plus habiles des peuples en science augurale <ref>{{sc|Justin}}, 1. XXIV, ch. iv, 3.</ref>, et le Galate Déjotarus passait pour un augure remarquable <ref>{{sc|Cicéron}}, ''{{lang|la|De Divinations}}, {{sc|i}}, 15, 26-27.</ref>. La divination s’exerçait par divers oiseaux, le corbeau, l’aigle ; même, chez les Bretons, par la course d’un quadrupède, le lièvre <ref>{{sc|Dion Cassius, lxii}}, 6.</ref>. Des oiseaux indiquent à<section end=s2/>