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<section begin=section1/>souriant en l’honneur de tel nom qu’il se trouve
souriant en l’honneur de tel nom qu’il se trouve
dans Villehardouin ou dans Boccace<ref>Le snobisme pur est plus innocent. Se plaire dans la société de quelqu’un parce qu’il a eu un ancêtre aux croisades, c’est de la vanité, l’intelligence n’a rien à voir à cela. Mais se plaire dans la société de quelqu’un parce que le nom de son grand-père se retrouve souvent dans Alfred de Vigny on dans Chateaubriand, ou (séduction vraiment irrésistible pour moi, je l’avoue) avoir le blason de sa famille (il s’agit d’une femme bien digne d’être admirée sans cela) dans la grande Rose de Notre-Dame d’Amiens, voilà où le péché intellectuel commence. Je l’ai du reste analysé trop longuement ailleurs, quoiqu’il me reste beaucoup à en dire, pour avoir à y insister autrement ici.</ref>, en faveur
dans Villehardouin ou dans Boccace{{refl|1}}, en faveur
de tel usage qu’il est décrit dans Virgile. Son
de tel usage qu’il est décrit dans Virgile. Son
esprit sans activité originale ne sait pas isoler dans
esprit sans activité originale ne sait pas isoler dans
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semble que le goût des livres croisse avec l’intelligence, un peu au-dessous d’elle, mais sur la même
semble que le goût des livres croisse avec l’intelligence, un peu au-dessous d’elle, mais sur la même
tige, comme toute passion s’accompagne d’une prédilection pour ce qui entoure son objet, a du {{tiret|rap|port}}
tige, comme toute passion s’accompagne d’une prédilection pour ce qui entoure son objet, a du {{tiret|rap|port}}
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{{refa|1}}Le snobisme pur est plus innocent. Se plaire dans la société de quelqu’un parce qu’il a eu un ancêtre aux croisades, c’est de la vanité, l’intelligence n’a rien à voir à cela. Mais se plaire dans la société de quelqu’un parce que le nom de son grand-père se retrouve souvent dans Alfred de Vigny on dans Chateaubriand, ou (séduction vraiment irrésistible pour moi, je l’avoue) avoir le blason de sa famille (il s’agit d’une femme bien digne d’être admirée sans cela) dans la grande Rose de Notre-Dame d’Amiens, voilà où le péché intellectuel commence. Je l’ai du reste analysé trop longuement ailleurs, quoiqu’il me reste beaucoup à en dire, pour avoir à y insister autrement ici.<section end=section2/>