« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Arc-boutant » : différence entre les versions
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telle que derrière les piles qui forment la séparation de ces chapelles, les
murs sont réduits à une épaisseur extrêmement faible (60) à cause de la
[[Image:Plan.arc.boutant.chapelle.png|center]]
disposition rayonnante de l'abside. Si l'on élevait un contre-fort plein sur le
mur de séparation de A en B, il y aurait certainement rupture au point C,
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comment les constructeurs du XIIIe siècle établirent les arcs-boutants du
chœur de cette immense église (61). Pour laisser une plus grande résistance
[[Image:Arc.boutant.cathedrale.Beauvais.png|center]]
à la culée des contre-forts A C, ils ne craignirent pas de poser la pile A en
porte à faux sur la pile B, calculant avec raison que la poussée des deux
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furent construits les arcs-boutants du chœur de la cathédrale d'Amiens,
élevés vers 1260 (62). Cette première tentative ne fut pas heureuse. Les
[[Image:Arc.boutant.cathedrale.Amiens.png|center]]
arcs-boutants, trop peu chargés par ces aqueducs à jour, purent se
maintenir dans le rond-point, là où ils n'avaient à contre-butter que la
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de poser immédiatement les pieds-droits de l'aqueduc sur l'extrados de
l'arc (63), comme dans le chœur de la cathédrale d'Amiens, il établit
[[Image:Arc.boutant.cathedrale.Amiens.2.png|center]]
d'abord sur cet extrados un premier ''étai'' de pierre A B. Cet étai est appareillé
comme une plate-bande retournée, de façon à opposer une résistance
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arcs-boutants sont à doubles volées, et le même principe est adopté dans la
construction de chacune d'elles.
L'emploi de l'arc-boutant dans les grands édifices exige une science
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construits comme toute cette église en lave de Volvic.
[[Image:Arc.boutant.cathedrale.Clermont.Ferrand.png|center]]
Un des arcs-boutants de la cathédrale de Narbonne (65), construits en pierre de
Sainte-Lucie, qui est un calcaire fort résistant. Quant au chœur de la
[[Image:Arc.boutant.cathedrale.Narbonne.png|center]]
cathédrale de Limoges, il est bâti en granit. Dans l'un comme dans l'autre
de ces arcs-boutants, les piles A reposent sur les piles de tête des chapelles,
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