« La Hongrie » : différence entre les versions

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{{journal|La Hongrie|[[Edouard Thouvenel]]|[[Revue des Deux Mondes]] T.17, 1839}}
 
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Un service régulier de pyroscaphes est établi entre Vienne et Constantinople ; j’en profitai pour me rendre de Vienne dans cette capitale. Le bateau ne part pas de la ville même, il faut l’aller chercher à l’extrémité du ''Prater'' ; mais doit-on se plaindre d’être obligé de parcourir une fois encore les magnifiques allées, les pelouses et les taillis ombreux de cette île délicieuse ? La plupart des voyageurs, cependant, peu touchés des charmes d’une promenade matinale, avaient passé la nuit à bord. Aussi, lors de mon arrivée, les cabines offraient-elles un curieux spectacle. Ici, c’était un Turc rêvant à Stamboul et aux houris célestes, en face d’un bol de mauvais café ; là, un groupe tumultueux d’officiers autrichiens ; plus loin, un noble Hongrois frisant ses moustaches, et à ses pieds, roulé dans une couverture, un petit être sale, laid et crépu, que je n’osai d’abord prendre pour un enfant. Au coup de canon, signal de notre départ, je ne pus méconnaître la progéniture du fils d’Arpad ; réveillé en sursaut, le petit drôle, sans craindre de nous montrer ses vêtemens en guenilles, courut, en faisant sonner ses éperons, voir tirer la seconde pièce.
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ÉDOUARD THOUVENEL.
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