« Chronique de la quinzaine - 14 février 1839 » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Phe-bot (discussion | contributions)
m Typographie
Phe (discussion | contributions)
m match
Ligne 1 :
{{TextQuality|50%}}
<div class="text">
{{journal|[[Revue des Deux Mondes]], tome 17, 1838|[[Auteur:Victor de Mars|V. de Mars]]|Chronique de la quinzaine.- 14 février 1839}}
 
==__MATCH__:[[Page:Revue des Deux Mondes - 1839 - tome 17.djvu/554]]==
 
Ce matin, dès l’aube du jour, on distribuait gratuitement dans Paris, un écrit de M. Thiers adressé aux électeurs d’Aix. Il y a quelques jours, M. Guizot et M. Duvergier avaient fait distribuer, également à profusion, deux lettres à leurs commettans, véritables manifestes qui sont moins des plaidoyers en faveur de ceux qui les écrivent et de leur conduite, que des actes d’accusation contre le gouvernement. Heureusement ces accusations se réfutent les unes les autres, et le fait même de leur distribution simultanée suffira pour les neutraliser. C’est que les membres de la coalition sont, comme l’a dit si énergiquement M. Thiers dans un de ses écrits, des démentis donnés les uns aux autres, et il n’en est pas un qui ne soit la réfutation de son voisin.