« Concert de Mademoiselle Garcia » : différence entre les versions
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{{journal|[[Revue des Deux Mondes]], tome 17, 1839|[[Auteur:Alfred de Musset|Alfred de Musset]]|Concert de Mademoiselle Garcia}}
Je ne sais pourquoi
Depuis que Mlle Garcia commence à se faire connaître, tous ceux qui
Il me semble
Je
Mlle Garcia sait cinq langues ; elle peut jouer sur un théâtre allemand, anglais, français, espagnol ou italien, et elle serait aussi à son aise à New-York ou à Vienne
::Ce que
on peut dire avec assurance : Ce que
Je
Je suis loin, en parlant ainsi, de vouloir nier que nous ayons
Ce
Ce que je disais tout à
Il est temps
Le jour même où
Tout en rêvant ainsi, je suis allé au concert, et, comme il faut toujours
::Ainsi donc, quoi
::La source immortelle et féconde
::Que le coursier divin fit jaillir sous ses pas.
::Elle existe toujours, cette sève du monde,
::Elle coule, et les dieux sont encore ici-bas !
::A. quoi nous servent donc tant de luttes frivoles,
::Tant
::Un chaos si pompeux
::Et tant de marteaux impuissans,
::Frappant les anciennes idoles ?
::Discourons sur les arts, faisons les connaisseurs ;
::Nous aurons beau changer
::Comme un libertin de maîtresse ;
::Les lilas au printemps seront toujours en fleurs,
::Et les arts immortels rajeuniront sans cesse.
::Discutons nos travers, nos rêves et nos goûts,
::Comparons à loisir le moderne et
::Et ferraillons sous ces drapeaux jaloux.
::Quand nous serons au bout de notre rhétorique,
::Deux enfans nés
::O jeunes cœurs remplis
::Soyez les bienvenus, enfans aimés des dieux !
::Vous avez le même âge et le même génie.
::La douce clarté soit bénie
::Que vous ramenez dans nos yeux !
::Allez, que le bonheur vous suive !
::Ce
::Qui vous fit naître au même instant.
::Votre mère ici-bas,
::Qui sur le feu sacré veille éternellement.
::Obéissez sans crainte au dieu qui vous inspire.
::Ignorez,
::Ces plaintes, ces accords, ces pleurs, ce frais sourire,
::Tous vos trésors, donnez-les nous :
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