« Chronique de la quinzaine - 14 mars 1838 » : différence entre les versions

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{{journal|[[Revue des Deux Mondes]], tome 13, 1838|[[Auteur:François Buloz|F. Buloz]]|Chronique de la quinzaine.- 14 mars 1839}}
 
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Nous avons, depuis quelques jours, sous les yeux un spectacle fait pour apprendre, en peu de temps, tous les secrets de la vie parlementaire aux nouveaux membres de la chambre des députés. Assurément, il y aura de la mauvaise volonté de la part de ceux qui ne sauront pas à quoi s’en tenir sur le désintéressement, le dévouement au roi et la fermeté des principes de quelques-uns de leurs graves et éminens collègues, qui les avaient peut-être édifiés jusqu’à ce jour. Cette comédie avait été parfaitement jouée, il est vrai, pendant deux mois ; mais il paraît que ceux qui y avaient pris des rôles l’ont trouvée eux-mêmes un peu longue, et voyant venir le moment où tant de semblans de gravité seraient perdus, sans résultat pour eux, ils ont jeté le masque et montré leurs passions à découvert. La transformation a même été si subite, que quelques députés peu faits à ces reviremens, que quelques nouveaux-venus naïfs, doivent chercher autour d’eux leurs collègues d’hier, sans les reconnaître dans les personnages actuels.