« Chronique de la quinzaine - 30 juin 1837 » : différence entre les versions

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[[Revue des Deux Mondes]], tome 11, 1837
 
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Chronique de la quinzaine.- 30 juin 1837.
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— Il a déjà été question dans la ''Revue'' (livraison du 18 octobre 1833) d’une notice sur M. Thurot, due à la plume attique d’un des plus savans représentans actuels de l’école du XVIIIe siècle. Cette notice avait paru à la tête de l’ouvrage de M. Thurot sur ''l’Entendement et la Raison''. Un nouveau volume, tiré à petit nombre<ref>Librairie (1)de Hachette.</ref>, comprend les ''Leçons de grammaire et de logique'', et complète ainsi la partie originale des travaux de M. Thurot. La préface qui précède cette publication est un digne appendice au morceau dont nous avons déjà parlé, et elle se distingue par les mêmes qualités de clarté ingénieuse et de solidité polie. La première notice avait fait aimer dans M. Thurot l’homme probe et modeste, le philosophe érudit de cette école qui, par Garat, Cabanis, M. de Tracy et Condorcet, remontait à Bacon, et surtout à Gassendi. La préface du nouveau volume expose, avec un bon ton simple et pourtant cultivé, les idées de M. Thurot sur la grammaire générale et la logique, idées qui continuent dignement, sur un autre point, les théories exposées dans l’ouvrage sur ''l’Entendement et la Raison''. Aux yeux de ceux-là même qui aiment à remonter plutôt à Leibnitz ou à Descartes qu’à Condillac et à Locke, ce livre, apprécié au point de vue où il a été écrit, n’est pas un fils illégitime des bonnes traditions du XVIIIe siècle, auquel il se rattache par la limpidité de la forme et la précision de l’analyse, non moins que par le fond de la doctrine.
 
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(1) Librairie de Hachette.
 
F. BULOZ.
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